Vietnam : Des opportunités pour les exportateurs de viande

Les importations vietnamiennes de viande fraîche et surgelée en provenance d'Europe ont plus que triplé au cours des trois dernières années, reflétant un pays de plus en plus riche et disposant désormais d'un plus grand pouvoir d’achat. Les exportations de produits à base de viande de l’U.E. vers le Vietnam ont atteint 23,3 M EUR en 2015. Les exportateurs russes ont également le marché vietnamien dans le viseur et comptent exporter une grande quantité de viande de porc en 2017. La consommation vietnamienne de porc par habitant a plus que doublé depuis 2000 et devrait passer en tête de la consommation mondiale par habitant au cours des 7 prochaines années selon l’OCDE. Plus d’informations dans la Lettre de Veille Internationale viandes et produits transformés d’octobre 2016

Brèves

Espagne/Colombie : INTERPORC souligne les opportunités du marché colombien pour le porc espagnol

03/10/2018

D’après INTERPORC, le marché colombien offre des opportunités intéressantes pour le secteur porcin espagnol, tant pour l’augmentation de la consommation de viande et d’élaborés de porc que pour la plus grande ouverture de son marché à l’extérieur. Cette information résulte de la visite de journalistes colombiens venus visiter l’Espagne pour connaître le processus de production et de commercialisation de viande porcine et des élaborés de porc blanc espagnol. Aujourd’hui, les produits espagnols les plus exportés en Colombie sont les jambons, les épaules, des salaisons (chorizo) et des préparations et conserves alimentaires. La Colombie constitue un marché en forte évolution, la consommation de viande porcine ayant doublé en l’espace de 5 ans en passant de 4 kg/habitant par an à 8 kg. Les prévisions d’amélioration de la situation économique et la croissance de la classe moyenne suggèrent que ce marché va croître encore de manière importante. Actuellement, les Etats-Unis, le Canada et le Chili fournissent 99% des importations colombiennes de viande et des élaborés de porc, l’Espagne arrivant en 4ème position.

Brèves

Union Européenne - Canada : Comment va influencer le nouvel accord CETA dans le secteur porcin européen ?

03/10/2018

Le Canada est le 3ème exportateur de viande de porc dans le monde, après l’UE et les Etats-Unis. Son accès au marché communautaire, cependant, était limité depuis de nombreuses années. Avec l’accord que vient de signer l’UE avec le Canada, cette situation va changer. Cet accord a établi un tarif à taux zéro pour 75 000 tonnes (tec) au cours d'une période de 6 ans. La 1ère année, le quota s’élèvera à 12 500 tonnes, et ainsi de suite chaque année pendant 5 ans. Selon la Commission Européenne, ce volume ne correspond qu’à 0,4% de la consommation européenne de viande de porc. Cependant, il est prévisible que les Canadiens essaieront d’exporter des pièces de haute qualité comme les jambons, pour lesquels l’impact sera plus important sur ces découpes produites en Europe. De plus, le CETA va encourager grand nombre d’usines canadiennes à obtenir l’agrément pour exporter dans l’UE et à demander des porcs sans ractopamine à leurs éleveurs. Il faut aussi prendre en compte le fait que les coûts de production du porc au Canada sont similaires à ceux des Etats-Unis, soit 25% de plus qu’en Europe, selon les chiffres d’InterPig. Jusqu’en 2006, le Canada exportait plus de 40 000 tonnes de viande porcine aux pays membres de l’UE. Depuis cette date jusqu’à aujourd’hui, les exportations canadiennes se sont réduites à moins de 5 000 tonnes, en raison de l’autorisation de l’utilisation de ractopamine au Canada, substance interdite dans l’UE.

Brèves

Asie : Le boom des protéines animales

03/10/2018

La classe moyenne asiatique atteindra 1,7 Md d'ici la fin de la décennie et doublera pour atteindre 3 Mds en 2030 selon la Brookings Institution. Les économistes prévoient une hausse de la demande pour les produits à base de viande. La proportion de protéines dans le régime alimentaire des ménages chinois est passée de moins de 20% à près de 25%, selon une analyse du Fonds monétaire international. Pourtant, le FMI a déclaré que la consommation par habitant de viande de bœuf et de porc est encore bien en dessous de ce qui correspondrait aux niveaux de revenus actuels, et prévoit donc qu'elle va augmenter avec la poursuite de la progression des salaires. Au cours des 15 prochaines années, la production mondiale de viande de bœuf et de volaille augmentera de 5%, celle d’agneau et de mouton de 17%, celle de poissons de 30% et celle de porc de plus de 40%.