En septembre 2020, Israël et les Emirats Arabes Unis ont signé une série d’accords bilatéraux avec notamment l'exemption réciproque de visas de tourisme. Cette mesure a eu un effet direct sur les flux de voyageurs des deux pays, avec dès octobre une ouverture de multiples vols directs entre Tel Aviv et Dubaï. Pour répondre au mieux aux besoins de ces nouveaux voyageurs, la compagnie Emirates a par exemple mis en place une offre de plateaux repas casher. Aussi, les opérateurs du foodservice et du retail aux Emirats recherchent activement de nouveaux produits certifiés casher.

 

Avec 10 millions d’habitants et 15 millions de touristes par an, le marché alimentaire émirien est attractif. De plus les Emirats Arabes Unis sont dépendants à 85 % de leurs besoins alimentaires et les importations alimentaires du pays se sont élevées à 13,3 milliards d’euros en 2018 (+6,5 % par rapport à 2017). La crise sanitaire a eu un impact sur le tourisme mais les besoins alimentaires de la population demeure. Le pays promeut une stratégie nationale pour le « manger sain » et a pour objectif de devenir numéro 1 sur l'indice de sécurité alimentaire mondiale d'ici 2051.

 

Le marché alimentaire en Israël sert 9,1 millions d’habitants avec un fort pouvoir d’achat, l’Israël est un marché concurrentiel et très sensible au prix. L’Israël est auto-suffisant à 95% pour ses besoins alimentaires mais demeure dépendant pour certains produits de base comme les céréales, la viande, le poisson ou le sucre. Les importations alimentaires se sont élevées à 6 milliards d’euros en 2019 (+42 % par rapport à 2014). De nombreux segments sont très porteurs pour l'offre française notamment dans les viandes (exportations multipliées par 10 entre 2014 et 2019), le sucre (multipliées par 4), les produits de la BVP et les animaux vivants. De plus les droits de douane sont relativement peu élevés pour la grande majorité des produits alimentaires.