Classée parmi les pays les moins avancés (PMA) en 1960, la Corée du sud a connu un développement qualifié de miraculeux. 10e puissance économique mondiale et 7e pays exportateur, la Corée du Sud est un marché incontournable de la scène internationale à l’image de la renommée mondiale des grands groupes sud-coréens (Samsung, Hyundai, LG ou SK) ou de la vague culturelle dite « hallyu ». Son économie a également montré sa résilience dans le contexte de la crise sanitaire, avec un PIB en léger recul de - 0,9 % en 2020 et un rebond à 4 % en 2021 selon l’OCDE. Pour 2022, les prévisions de croissance restent bonnes, à 3,3 %.

Une économie ouverte et dynamique

Ce dynamisme économique est le fruit des efforts déployés par la Corée du Sud depuis plus de cinquante ans pour se hisser au rang de grande puissance économique et culturelle : investissements constants dans la recherche et l’innovation, positionnement stratégique sur des industries (automobile, construction navale, chimie, électronique) ouverture commerciale du pays. À cela s’ajoute une population impliquée et un système éducatif performant.

Membre de l’OMC, de l’APEC, de l’OCDE et du G20, la Corée du Sud a multiplié les accords bilatéraux de libre-échange, dont celui passé en 2011 avec l’Union européenne. L’économie coréenne compte ainsi parmi les plus ouvertes au monde avec un taux d’ouverture (exportations et importations rapportées au PIB) de 60 % en 2020.

Une présence française remarquée

Attirées par ce dynamisme et par un marché porteur et solvable, les entreprises françaises sont chaque année, de plus en plus nombreuses à venir faire des affaires en Corée du Sud. La mise en œuvre de l’accord de libre-échange Union européenne-Corée du Sud a permis à la France, troisième partenaire commercial européen de la Corée du Sud, de développer sa part de marché grâce à la baisse des tarifs douaniers. Aujourd’hui la Corée du Sud représente un excédent commercial récurrent pour la France qui s’est maintenu à plus d’un 1 Md EUR en 2020.

Depuis la mise en œuvre de cet accord de libre-échange, environ 6 500 entreprises françaises exportent régulièrement en Corée du sud, avec des volumes qui se sont maintenus malgré la crise et l’absence de livraisons majeures dans l’aéronautique.

Des opportunités à saisir dans de nombreux secteurs

  • La transition digitale accélérée par la crise crée des opportunités en cybersécurité, big data, e-santé.
  • La 4e révolution industrielle couplée à la transition énergétique crée des besoins en technologies intelligentes pour l’industrie (maintenance prédictive, usines virtuelles, etc.), les transports, l’efficacité énergétique ou la gestion des ENR.
  • La pandémie a accéléré les tendances de consommation : recherche de naturalité dans les cosmétiques, attention portée à la décoration d’intérieur, envolée du luxe.
  • La Corée du sud s’emploie à capitaliser sur sa bonne gestion de crise pour renforcer son savoir-faire dans la santé : les acteurs sont ouverts à des partenariats internationaux et à la recherche de solutions à haute valeur ajoutée. L’e-santé bénéficie de cet élan.
  • La consommation à domicile de produits alimentaires importés, tendance de fond, s’accélère suite à la crise sanitaire : Home cooking, repas chez soi entre amis, etc.
  • La restauration favorise l’utilisation d’ingrédients et produits semi-finis importés qualitatifs.

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