La « Start-up Nation » offre un nombre important d’opportunités commerciales, technologiques et stratégiques aux entreprises françaises. On trouve, en Israël, un esprit entrepreneurial cosmopolite et polyglotte et un écosystème de l’innovation unique au monde. 4,25 % du PIB est consacré à la R&D.

À tel point, que la majorité des grands groupes français ont désormais, a minima, une démarche de prospection technologique en Israël. De fait, depuis 2006, les investissements effectués par les sociétés françaises en Israël se sont accélérés pour être multipliés par près de quatre.

 

À LA CROISEE DES MARCHES AMERICAINS ET EUROPEENS

 

La forte internationalisation est un atout de l’activité israélienne. Les entreprises hexagonales ont la possibilité de mutualiser des ressources disponibles dans les deux écosystèmes français et israëlien, pour conquérir ensemble de nouveaux marchés et gagner de concert en compétitivité. Situé à mi-chemin entre l’Asie et l’Europe, Israël constitue un point de rencontre exceptionnel entre les marchés américains et européens. Cette situation offre des possibilités intéressantes aux entreprises qui sauront l’utiliser comme un pont entre les différentes parties du monde.

 

UNE SOCIETE MULTICULTURELLE AU POUVOIR D’ACHAT ELEVE

 

Un autre intérêt d’Israël réside dans son niveau de vie élevé. Avec un salaire moyen de 3 138 USD et un mode de consommation qui s’apparente à celui d’un pays de l’OCDE, Israël a le niveau de vie le plus haut du Moyen-Orient.

Sur les trois derniers exercices, la croissance du PIB a toujours été comprise entre 3 et 4 %. Quant au taux de chômage, il n’était que de 3,6 % en janvier 2020. Les consommateurs israéliens sont donc au cœur de toutes les attentions. Les opportunités sont par exemple nombreuses dans les secteurs de la mode, du bien-être et de la décoration d’intérieur. L’entrée remarquée des produits de luxe français ciblant les plus récents « Kibbutzims » venus de Russie et avides de nouveauté, illustre parfaitement ce large réservoir de possibilités. Autre exemple de débouché : l’agroalimentaire. Les fêtes et réunions familiales et amicales qui jalonnent la vie des Israéliens sont autant d’occasions de repas copieux. Il est d’usage de dire que les 9 millions d’Israéliens consomment comme un pays de 30 millions d’habitants.

 

DES FONDAMENTAUX ECONOMIQUES SAINS

 

Cette dynamique s’appuie sur des fondamentaux économiques sains, portés par une politique budgétaire jugée crédible, une industrie dominée par les produits à forte intensité technologique et une production de gaz naturel provenant d’importantes réserves offshores. L’économie d’Israël bénéficie, en outre, du soutien politique et financier des États-Unis et de la Diaspora. Sa bonne gouvernance financière permet d’envisager aujourd’hui de grands investissements dans des infrastructures désormais vieillissantes.

La cherté de la vie, le niveau élevé de la fiscalité, le problème du foncier, les questions démographiques… et la crise sanitaire et économique découlant de la Covid-19, sont quelques touches sombres de ce tableau.

Mais malgré une dégradation attendue de ses finances publiques, Israël dispose des ressources et de la confiance des marchés pour mener à bien son plan de relance. Le FMI table sur un rebond du PIB de 5 % en 2021.

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