Les opérations TIR, la norme mondiale de transit douanier, ont débuté à la frontière sino-kazakhe, selon l'IRU, l'organisation mondiale de transport routier, dans un communiqué de presse. La technologie TIR permettra de réduire les coûts, d'accélérer et de sécuriser les flux commerciaux à travers l'Eurasie et de signaler l'activation de la nouvelle liaison terrestre reliant la Chine à l'Europe, indique le communiqué de presse. Le passage de ce premier camion TIR suit la mise en œuvre de cette procédure TIR en Chine ces dernières semaines. Il est actuellement en route vers la Géorgie, en transitant par le Kazakhstan et la Russie et a traversé la frontière chinoise à Khorgos, l'un des plus grands ports secs, qui est la pierre angulaire des projets de réactivation de la route de la soie. Les prochaines étapes permettront de poursuivre le transport TIR le long de cette route et de l'étendre à d'autres points de passage frontaliers de la région, qui constituent des passerelles commerciales clés vers l'Eurasie et l'Europe. L'IRU encourage les opérateurs de transport à tester d'autres itinéraires à travers les frontières Chine-Mongolie et Chine-Kirghizistan, pays qui sont également ouverts au TIR. Khorgos est le point de passage frontalier le plus populaire entre le Kazakhstan et la Chine, avec une infrastructure robuste déjà en place. Transportant des marchandises, cette première opération de transport utilisant le TIR est réalisée par l'opérateur basé à Almaty, Khozu-Avto KZ, membre de l'association de l'IRU, KAZATO. Il livrera à Tbilissi des marchandises consolidées avec des biens de consommation et des pièces automobiles.

ABP a signé un contrat de livraison de viande bovine durant 3 ans, d’un montant de 50 millions EUR, avec la chaîne de restauration asiatique – Wowprime Corporation -, pour fournir ses restaurants en Chine. Wowprime est une compagnie taïwanaise cotée en bourse et possède 151 restaurants en Chine. Elle propose aux clients un mélange de cuisine traditionnelle asiatique et occidentale à l’aide de 18 enseignes de restaurants. Le bœuf irlandais sera disponible dans des 2 enseignes de restaurants premium de Wowprime : Wang Steak et Tasty.

L’élargissement du marché automobile a apporté de nouvelles stratégies de développement. Au-delà des véhicules propres, les véhicules connectés et autonomes sont devenus deux autres orientations majeures pour la mobilité. Non seulement les constructeurs automobiles chinois, mais aussi les sociétés d’Internet et d’autres acteurs, prennent une part active dans le développement des véhicules connectés et autonomes. À l’occasion du salon « Auto China 2016 », SAIC et Alibaba ont lancé Roewe RX5, premier véhicule connecté chinois. Le 31 mars 2016, l’un des plus grands moteurs de recherche chinois, Baidu, a annoncé officiellement sa stratégie « Smart Car » et sa coopération avec Chang’an. À l’occasion de la « Creative 2017 Baidu AI Developer Conference » qui a eu lieu le 5 juillet 2017, Baidu a annoncé le lancement prochain de deux plateformes ouvertes : DuerOS et Apollo. DuerOS est un « intelligent voice interaction system », tandis qu’Apollo est une « intelligent driving platform ». Elles se focalisent sur la conduite intelligente, les centres de données (data centers), l’intéraction vocale intelligente et d’autres domaines liés à l’intelligence artificielle. Le 17 octobre 2017, Baidu a signé un accord de partenariat stratégique avec King Long United Automotive Industry. Baidu prévoit également de produire des voitures autonomes avec l’appui de différents constructeurs automobiles chinois : JAC, BAIC et Chery. Huawei, entreprise chinoise proposant des solutions innovantes et nécessaires à la transformation numérique des entreprises internationales, a annoncé en 2017 sa coopération avec le Groupe PSA, pour développer une plate-forme IoT (Internet des Objets), la « Connected Vehicle Modular Platform » (CVMP). Le constructeur automobile chinois NIO a lancé le 16 décembre 2017 sa première voiture, la ES8. C’est un SUV entièrement électrique, avec une autonomie de 355 km, qui est capable d’accélérer de 0 à 100 km/h en 4,4 secondes. La voiture est capable de se stationn

L’élargissement du marché automobile a apporté de nouvelles stratégies de développement. Au-delà des véhicules propres, les véhicules connectés et autonomes sont devenus 2 autres orientations majeures pour la mobilité. Non seulement les constructeurs automobiles chinois, mais aussi les sociétés d’Internet et d’autres acteurs, prennent une part active dans le développement des véhicules connectés et autonomes. À l’occasion du salon « Auto China 2016 », SAIC et Alibaba ont lancé Roewe RX5, 1er véhicule connecté chinois. Le 31 mars 2016, l’un des plus grands moteurs de recherche chinois, Baidu, a annoncé officiellement sa stratégie « Smart Car » et sa coopération avec Chang’an. À l’occasion de la « Creative 2017 Baidu AI Developer Conference » qui a eu lieu le 5 juillet 2017, Baidu a annoncé le lancement prochain de 2 plateformes ouvertes : DuerOS et Apollo. DuerOS est un « intelligent voice interaction system », tandis qu’Apollo est une « intelligent driving platform ». Elles se focalisent sur la conduite intelligente, les centres de données (data centers), l’intéraction vocale intelligente et d’autres domaines liés à l’intelligence artificielle. Le 17 octobre 2017, Baidu a signé un accord de partenariat stratégique avec King Long United Automotive Industry. Baidu prévoit également de produire des voitures autonomes avec l’appui de différents constructeurs automobiles chinois : JAC, BAIC et Chery. Huawei, entreprise chinoise proposant des solutions innovantes et nécessaires à la transformation numérique des entreprises internationales a annoncé, en 2017, sa coopération avec le Groupe PSA, pour développer une plate-forme IoT (Internet des Objets), la « Connected Vehicle Modular Platform » (CVMP). Le constructeur automobile chinois NIO a lancé, le 16 décembre 2017, sa 1ère voiture, la ES8. C’est un SUV entièrement électrique, avec une autonomie de 355 km, qui est capable d’accélérer de 0 à 100 km/h en 4,4 secondes. La voiture est capable de se stationner automatiqu

La start-up chinoise OneSpace a réussi, le 17 mai 2018, le 1er lancement de OS-X, nouveau lanceur chinois conçu par une société privée ; une grande 1ère. Créée en 2015, la start-up basée à Pékin développe 2 programmes de lanceurs (OS-XO et OS-M) visant à mettre en orbites basse et héliosynchrone des satellites de faible poids. Depuis 2014, de nombreuses start-ups dans le secteur du spatial se sont créées grâce à l’ouverture du secteur aux investissements privés. Cela s’inscrit dans la volonté du Président Xi Jinping de faire de la Chine une « superpuissance spatiale d’ici 2022 ». Parmi les acteurs plus connus : Linkspace, OneSpace, LandSpace, i-Space, ainsi qu’Expace, spin-off du conglomérat publique CASIC.

L’opérateur spatial chinois CGWIC (China Great Wall Industry Corporation) détenu par le conglomérat CASC (China Aerospace Science and Technology Corporation), a réussi la mise en orbite du satellite de communication APSTAR-6C. Cette mise en orbite depuis la base de Xicheng (Sichuan) sur un lanceur Longue Marche 3B le 3 mai 2018 marque le 13ème lancement chinois de l’année, sur une quarantaine attendue en 2018. APSTAR-6C est le deuxième satellite de l’opérateur Hong-Kongais APSTAR Satellite International (APSTAR) fabriqué par le constructeur de satellites chinois CAST (China Academy of Space Technology), société détenue aussi par le groupe CASC. APSTAR-6C rejoint ainsi la constellation de 4 satellites opérationnels d’APSTAR, et fournira des services satcom de type backhauling cellulaire, VSAT, broadband mobile, et de distribution vidéo. APT Satellite est un des tous premiers opérateurs satcom commerciaux à opérer des satellites chinois (hors opérateurs nationaux et commandes d’Etat).

Provacuno assistera à la foire FMA de Shanghai (Chine) entre le 14 et le 16 mai. A cette occasion, les responsables de l’Interprofession établiront des contacts avec les Autorités chinoises dans le but d’assouplir les procédures pour atteindre l'ouverture souhaitée du marché chinois à la viande bovine espagnole. Dans ce but, un séminaire hispano-chinois sur la viande de bœuf espagnole est organisé le 14 mai auquel participeront, à côté de responsables espagnols, le directeur général de la Salubrité de la Production Agricole du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Alimentation et de l’Environnement (MAPAMA) espagnol, du conseiller agricole espagnol en Chine, et des représentants de l’Administration chinoise. Quelques jours avant, le 11 mai, PROVACUNO a organisé une rencontre avec des importateurs chinois à Chengdu.

L’Interprofession du Porc Blanc espagnole (INTERPORC) a organisé entre le 14 et le 18 mai le programme « International Spanish porc Week » à Shanghai, qui comprend de nombreuses activités avec un triple objectif : - Promouvoir les qualités des produits du porc espagnol en Chine, - Faciliter les échanges commerciaux entre entreprises espagnoles et importateurs chinois, - Renforcer les relations institutionneles entre les 2 pays. Au cours de cette semaine internationale, INTERPORC compte sur la participation de 21 entreprises espagnoles, accompagnant une vaste délégation de l’Interprofession afin de participer à 2 importantes expositions internationales que sont « l’International Food, Meat and Aquatic Products » - FMA Chine et le SIAL Shanghai. Des réunions institutionnelles avec les autorités chinoises et de la Commission Européenne et la participation à des conférences et des rencontres avec des importateurs chinois sont également prévues au cours de la semaine. De plus, INTERPORC aura son propre stand sur les 2 salons, où se dérouleront des manifestations, comme des démonstrations de cuisine avec de la viande de porc espagnole, des séances de dégustation de jambon cru, réalisées par un expert espagnol de la découpe. Enfin, en parallèle du SIAL China, INTERPORC organisera le soir du mercredi 16 mai la « Spanish Pork Night », rencontre entre d’importateurs et distributeurs chinois, des autorités espagnoles et chinoises et des médias spécialisés, au cours de laquelle les invités pourront profiter de spectacles de flamencos, de jeux et déguster du jambon espagnol.

Le Consortium du Jambon Serrano (CJSE) va aller en Chine dans le but de renforcer les relations institutionnelles avec l’Union européenne et de mieux connaître le marché chinois. L’action est réalisée dans le cadre de la « Grande Mission » organisée par la Direction Générale de l’Agriculture et du Développement Rural de l’UE associant 70 entreprises du secteur agroalimentaire de l’UE. Au cours de cette visite, le CJSE aura différentes réunions avec des représentants de l’UE et avec des opérateurs du marché chinois. De plus, la délégation européenne, dirigée par le Commissaire de l’Agriculture de l’UE, Phil Hogan, inaugurera le SIAL de Shanghai.

Les importations chinoises de viande de porc ont décliné de 10% entre les 3 premiers mois 2017 et les 3 premiers mois 2018. D’après un rapport du bureau britannique AHDB, la Chine aurait importé 324 000 tonnes de porc congelé (-6% entre les 2 périodes) et 271 300 tonnes d’abats de porc (-15%) au cours du 1er trimestre. Les envois de l’UE ont nettement baissé (-11%, - 13 700 tonnes), ceux du Canada ont diminué de 9% (-6 500 tonnes) alors que les importations en provenance du Brésil ont progressé de 8 000 tonnes. Selon l’AHDB, la situation excédentaire actuelle est probablement due à la croissance de la production locale et au ralentissement de la croissance de la demande. La consommation de porc doit continuer de progresser de 2% (+1,1 million de tonnes) cette année, en raison de la progression de la production locale mais seulement si les prix évoluent à la baisse.

La China Food and Drug Administration (CFDA) est en cours de réorganisation pour devenir la China Drug Administration (CDA). Le gouvernement chinois a réorganisé ses structures de surveillance réglementaire des dispositifs médicaux et produits pharmaceutiques, mais les effets de cette restructuration pour les titulaires d'homologation de dispositifs en Chine restent à déterminer.

La Commission du Codex Alimentarius (CCA) a publié son rapport complet de la 50ème session de la réunion du Comité du Codex sur les additifs alimentaires (CCFA). Ce rapport décrit les modifications proposées pour adoption par le CCC concernant les additifs alimentaires. La base de données sur les additifs alimentaires sera mise à jour pour refléter toute norme nouvelle ou révisée lorsqu'elles seront adoptées lors de la réunion annuelle du CCA, qui aura lieu du 2 au 7 juillet 2018.

Le "National Center for standardization of food fermentation" a publié sur son site internet, le 12 mars 2018, un appel à commentaires pour l’amendement de la norme nationale chinoise sur la classification des boissons alcoolisées (GB/T 17204 - Classification of Alcoholic Beverages). La date finale pour l’appel à commentaires est prévue pour le 12 mai 2018.

Le transformateur de viande finlandais, HKScan, a démarré l’exportation de viande porcine en Chine à partir de son site de production de Forssa. Le 1er container a été expédié le lundi 23 avril 2018, avec 25 tonnes de viande, et arrivera au port de Tianjin. HKScan prévoit de livrer 3 000 tonnes de porc cette année en Chine et prévoit de tripler ce volume d’ici 2020. Cela signifie que plus de 5% des porcs engraissés en Finlande finiront sur les tables chinoises. La viande porcine est destinée à la distribution de détail chinois, à des clients industriels et au secteur de l’HORECA.

L’expansion de la capacité de production a défavorisé le producteur de porcs finis et de porcelets – Chuying Agropastoral Group, alors que la filière est touchée par le bas prix du cycle du porc. Chuying a enregistré une baisse de rentabilité de 87% en 2017 avec 112 M CNY (14,5 M EUR) et un CA de 5,83 Mds CNY (756,4 M EUR), soit une baisse de 4,3% par rapport à 2016. Les marges de l’activité d’élevage de porc ont en moyenne été négatives (3,5%). Tout vient des coûts financiers qui ont progressé de 60% entre 2016 et 2017. Chuying a signé des accords avec 100 coopératives du nord-est de la Chine et prévoit de produire 4 millions de porcs dans la région, alors que le gouvernement incite la migration de l’élevage de porcs près des zones de culture de céréales au nord de la Chine. Selon Chuying, les prix moyens du porc ont chuté de 20% entre 2016 et 2017. Afin de diversifier son activité, Ghuying a investi, en 2017, 20 M CNY (2,59 M EUR) dans une usine et une ferme au Tibet, utilisant les conseils et l’équipement des Etats-Unis et de l’Italie afin de produire des jambons de porc façon italienne ou espagnole. Chuying apparaît plus performante début 2018, avec des profits supérieurs.

L’Irlande est devenue le 1er pays de l’Union Européenne à avoir accès au marché chinois de la viande bovine, après l’annonce du Ministre de l’Agriculture irlandais indiquant que Pékin a approuvé l’importation de viande bovine de 3 transformateurs irlandais. La Chine a démarré les inspections de sites de production irlandais en 2014. Cet agrément va permettre à l’Irlande d’accéder au marché chinois qui connaît la plus forte croissance dans le monde et qui est le 2ème plus grand marché à l’importation. Le bœuf irlandais est un des secteurs d’activité les plus vulnérables dans le cadre du Brexit. L’ouverture et le développement de nouveaux marchés font partie de la stratégie de l’Irlande afin de pallier les conséquences du Brexit. Selon la société RTE irlandaise, le site de ABP dans le Comté de Monaghan, le site de Slaney Meats dans le Comté de Wexford et le site de Donegal Meat Processors ont été agréés à l’export en Chine, avec l’espoir que 5 autres usines soient agréées dans un futur proche.

D’après l’USDA, la production de viande bovine en Chine devrait augmenter de 1% en atteignant 7,35 millions de tonnes cette année, mais cela ne suffira pas à combler la demande locale qui devrait atteindre 8,4 millions de tonnes (+3%). L’USDA indique qu’un des facteurs conduisant à l’accroissement de la production est la combinaison de bas prix pour le lait et de prix élevé de la viande bovine. En raison des bas prix du lait, les éleveurs laitiers abattent leurs vaches moins productives, ce qui explique un plus grand nombre d’animaux abattus. La consommation de viande bovine en Chine progresse en fonction des standards de vie et l’urbanisation. La consommation de viande bovine par habitant, de 5,8 kg en 2017, pourrait atteindre 6 kg en 2018 – ce qui reste encore inférieur à la moyenne mondiale de 8,6 kg. L’USDA prévoit ainsi une hausse des importations de viande bovine en 2018 qui pourraient atteindre 1,05 million de tonnes, soit une hausse de 8% par rapport à 2017.