Seara, une unité de JBS S.A., a annoncé un accord de marketing exclusif avec la plateforme de commerce électronique chinoise JD.com, anciennement connue sous le nom de 360buy, pour la vente de produits à base de porc. Ce partenariat est le 1er pour JBS et JD.com, qui sert de marché pour de nombreux produits, y compris les articles ménagers, l’électronique et les viandes. Seara a laissé ouverte la possibilité de vendre des produits supplémentaires via JD.com. La Chine représente actuellement plus de 20% des exportations globales de JBS et une grande partie des exportations de volaille et de porc de Seara sont destinées à la vente au détail et à l’HORECA.

Le Centre International d’Incubation de volaille Huayu, situé à Handan (province de Hebei), a été officiellement inauguré. Le couvoir a prévu de produire 60 M de poussins femelles par an. Le Centre est géré par « Huayu Agricultural Technology Co. Ltd, appartenant à Hy-Line International, leader mondial dans la génétique avicole et qui produit et vend des stocks d’œufs à couver dans plus de 120 pays dans le monde.

14 grandes firmes de reproduction de porcs dans la ville de Wuhan (centre de la Chine) ont trouvé un nouveau modèle d’organisation de l’industrie de porc en Chine. Ces sociétés qui, ensemble, ont une production annuelle de 1,5 M de porc, vont investir 530 M CNY (68 M EUR) pour créer une nouvelle firme, qui devra abattre 2 M de porcs par an. L’abattoir et l’usine de transformation est en train d’être construite par la coopérative « Hubei Jin Chu Lianhe Yu Zhong Science & Technology Co », une joint-venture appartenant à 10 des plus grosses compagnies du secteur de la reproduction du porc dans la province de Hubei. Le but de cette création est de réduire les coûts de production et d’améliorer la qualité grâce à l’achat commun d’aliments du bétail et d’autres intrants. La coopération des entreprises impliquées dans ce projet est aussi d’améliorer la compétitivité de la production locale face aux importations et de réduire la volatilité des prix. L’image de marque et la standardisation de la production constituent la priorité pour les 10 firmes qui travaillent sur la mise en place d’une marque régionale d’aliments « écologiques et sains ». Plus d’informations dans la Lettre de Veille Internationale viandes et produits transformés de juillet - août 2018

Le Kazakhstan et la Chine ont convenu des conditions d’exportation du bœuf kazakhstanais vers la Chine Le ministère de l'Agriculture du Kazakhstan a annoncé que le Kazakhstan et la Chine ont signé un protocole sur les exigences pour l'exportation de viande bovine du Kazakhstan vers la Chine. Un accord correspondant a été signé entre les services vétérinaires du Kazakhstan et de la Chine en marge de la 86ème session générale de l'Organisation mondiale de la santé animale. En outre, le service vétérinaire du Kazakhstan a tenu un certain nombre de réunions de travail bilatérales avec les principaux vétérinaires d'Iran, de Turquie, d'Israël et du Japon. Selon le ministère, les parties ont discuté de questions liées à la mise en place des exportations de produits d'élevage du Kazakhstan vers les marchés étrangers. Des certificats vétérinaires pour l'exportation de viande bovine et de bovins vivants du Kazakhstan vers l'Iran ont également été approuvés. De plus, au cours de la réunion, l'Association des producteurs et transformateurs de viande de France a manifesté son intérêt pour la création d'entreprises de transformation de la viande au Kazakhstan et l'exportation de produits vers les marchés de la Russie et de la Chine. Pour plus d’informations, contacter rustem.japarov@businessfrance.fr.

L'équipementier automobile japonais Toyoda Gosei envisage de créer de nouvelles unités de production en Chine et en Asie du Sud-Est afin de répondre à la croissance des marchés. Le marché chinois devrait poursuivre sa croissance et continuer à constituer le premier marché mondial. Toyoda Gosei est en train d’étudier sous quelle forme il s’implantera dans ce pays. En Asie, la société a déjà une usine en Thaïlande mais envisage de renforcer ses activités dans les pays voisins comme la Malaisie et l’Indonésie. (Nikkan Kogyo du 5 juin 2018)

La Chine, le 27 juin, a pris la décision de lever l’embargo sur les exportations britanniques de viande bovine pour la 1ère fois depuis 20 ans. Cela signifie que le Royaume-Uni est autorisé à commencer des négociations officielles d’accès au marché après plusieurs années d’inspections de sites britanniques par des Chinois. La Chine avait interdit les importations britanniques de viande bovine, en raison de plusieurs cas d’ESB durant les années 90.

L’industrie de la viande aux Etats-Unis a salué les efforts de l’USDA visant à obtenir l'approbation de 20 nouveaux établissements éligibles à l’exportation de bœuf vers la Chine. Les 20 établissements listés comprennent notamment : Tyson Fresh Meats, JHJ Meats et Rocky Mountain Natural Meats. Depuis la réouverture du marché chinois à la viande bovine américaine, les exportations américaines de bœuf ont progressé de 23 % en volume et de 51 % en valeur et la croissance devrait perdurer jusqu’à la fin de l’année 2018.

Le producteur de viande de volaille chinois, Qingdao Rongxing Foods Co, prévoit de construire un centre logistique à Indjija, au nord de la Serbie, afin de prendre pied sur le marché européen. La construction du site devrait démarrer à la fin de l’année. Localiser le centre logistique dans une des zones industrielles de Serbie permettra aux investisseurs chinois de bénéficier de taxes préférentielles pour ce projet. Selon la loi serbe, les importations et les exportations réalisées dans les zones industrielles et les zones franches ne sont pas soumises à la TVA, aux droits de douane et au dédouanement. Qingdao Rongxing produit de la viande de volaille à un certain nombre de chaînes internationales, dont KFC.

Des représentants de l’Ukraine et de la Chine ont signé un document annonçant la promotion d’un commerce mutuel en viande de volaille. Le mémorandum d’accord (MoU) a été signé par le président du Comité national des Services Industriels et de la consommation et le chef du Service des Douanes de Chine, au cours d’une réunion à Ningbo (province du Zhejiang). La signature du MoU assurera un échange mutuel d’informations sur les sujets comme l’export entre les 2 pays, leurs plans de prévention et de contrôle de la grippe aviaire et d’autres maladies touchant les volailles.

La société kazakhe Food Corporation et la société chinoise CITIC Construction Co. Ltd. ont signé un mémorandum de coopération en vertu duquel les parties ont convenu de développer un programme d'investissement conjoint pour les exportations de bétail et de viande du Kazakhstan vers la Chine. Le mémorandum comprend la vente de viande, de blé fourrager et d'aliments du bétail pour un montant total d'1 milliard CNY (134 millions EUR) en 2019, des investissements dans des infrastructures d'irrigation couvrant jusqu'à 1,5 million d'hectares et la promotion de la marque de viande kazakhe sur le marché chinois.

La Chine a annoncé son projet d’imposer des pénalités anti-dumping temporaires sur les importations de poulet brésilien, suite à une investigation menée par le gouvernement chinois qui a trouvé que les importations de poulet brésilien nuisaient à l’industrie chinoise du poulet. La mesure aura un impact sur les produits de JBS SA et de BRF SA. D’après Reuters, les firmes chinoises qui achètent du poulet brésilien devront payer des sommes d’un montant correspondant à 18,8 % à 38,4 % de la valeur des expéditions. Cette décision est provisoire et la décision finale serait annoncée d’ici le mois d’août. En 2017, le Brésil a exporté vers la Chine 391 400 tonnes de viande de poulet, ce qui représente 9,2 % des exportations totales brésiliennes de viande de poulet.

Le Conseil National des Producteurs de Porc (NPPC) a appelé à une résolution rapide du conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine, dans l’espoir d'ouvrir la voie à une augmentation des exportations de viande de porc américaine. Cela fait suite à une étude réalisée par un économiste de l’Université de l’Iowa, indiquant que les producteurs de porc américains perdraient 2,2 Mds USD sur une base annuelle en raison des événements récents : hausse des tarifs douaniers US sur l’aluminium et l’acier chinois. Depuis le 1er mars dernier, alors que la Chine menaçait d’élever le tarif douanier du porc américain, le prix des porcelets a chuté de 18 USD par tête, se traduisant par une perte de 2,2 Mds USD. L’export a représenté plus de 53 USD sur une valeur moyenne de 149 USD d’un porc en 2017, et correspond à plus de 110 000 emplois.

La Chine va réduire à partir du 1er juillet 2018 ses droits de douane sur l'importation de produits de consommation (vêtements, appareils électroménagers ou encore produits cosmétiques) et certains produits agroalimentaires.

Orchestrée par le comité technique TC 176 de l’ISO (Organisation internationale de normalisation), dans lequel AFNOR représentait la France, la norme ISO 9004 a été révisée. Cette norme donne des lignes directrices pour déployer un management de la qualité en vue d’obtenir des performances durables dans l’organisation. La révision a débouché sur un texte publié en avril 2018, disponible dans la collection AFNOR.

Le 15 mai 2018, le Solid Waste and Chemical Management Center a annoncé un système de déclaration en ligne pour l'importation et l'exportation de produits chimiques toxiques. Les « produits chimiques toxiques » correspondent aux produits chimiques répertoriés dans l'inventaire des produits sévèrement restreints (2018) publié par le ministère de la Protection de l'environnement. Le système de déclaration en ligne permettra l'enregistrement et la gestion environnementale de ces produits chimiques toxiques. Depuis le mois de mai 2018, les entreprises devront effectuer la notification de dédouanement pour l'importation/exportation de produits chimiques toxiques à travers ce système.

Le 18 avril dernier, un « Guide pour la réduction de l’utilisation du sel dans les industries alimentaires » a été publié. L’objectif de ce guide est de faire baisser en moyenne de 20% la consommation de sel par personne en Chine d’ici à 2030.

Des contrôles spéciaux seront effectués dans cinq filières agroalimentaires en Chine ; sont concernés les health foods, les plastifiants dans l’industrie de l’huile alimentaire, les boissons alcoolisées, les produits alimentaires importés dans les provinces du Heilongjiang, du Jilin, du Liaoning, et de Mongolie Intérieure, le lait reconstitué.

Les opérations TIR, la norme mondiale de transit douanier, ont débuté à la frontière sino-kazakhe, selon l'IRU, l'organisation mondiale de transport routier, dans un communiqué de presse. La technologie TIR permettra de réduire les coûts, d'accélérer et de sécuriser les flux commerciaux à travers l'Eurasie et de signaler l'activation de la nouvelle liaison terrestre reliant la Chine à l'Europe, indique le communiqué de presse. Le passage de ce premier camion TIR suit la mise en œuvre de cette procédure TIR en Chine ces dernières semaines. Il est actuellement en route vers la Géorgie, en transitant par le Kazakhstan et la Russie et a traversé la frontière chinoise à Khorgos, l'un des plus grands ports secs, qui est la pierre angulaire des projets de réactivation de la route de la soie. Les prochaines étapes permettront de poursuivre le transport TIR le long de cette route et de l'étendre à d'autres points de passage frontaliers de la région, qui constituent des passerelles commerciales clés vers l'Eurasie et l'Europe. L'IRU encourage les opérateurs de transport à tester d'autres itinéraires à travers les frontières Chine-Mongolie et Chine-Kirghizistan, pays qui sont également ouverts au TIR. Khorgos est le point de passage frontalier le plus populaire entre le Kazakhstan et la Chine, avec une infrastructure robuste déjà en place. Transportant des marchandises, cette première opération de transport utilisant le TIR est réalisée par l'opérateur basé à Almaty, Khozu-Avto KZ, membre de l'association de l'IRU, KAZATO. Il livrera à Tbilissi des marchandises consolidées avec des biens de consommation et des pièces automobiles.