Certains analystes prévoient que les éleveurs de porc chinois subiront des pertes financières en 2018, au regard du cheptel du pays atteignant sa pleine capacité. Suite à certaines pertes, en 2016, les éleveurs de porc chinois ont été forcés d’abattre leur troupeau, induisant des prix de 22 CNY/kg (3,19 USD). Cela a contraint Cofco Meat, New Hope Liuhe et Guangdong Wen’s foodstuffs d’augmenter la production et ainsi de faire des bénéfices de plus de 100 EUR/porc. Cependant, depuis plusieurs mois, le réapprovisionnement en truies a conduit à une dégringolade des prix. Leur cheptel n’est pas encore excédentaire mais le sera vraisemblablement dans quelques mois, déclare un expert de Soozhu. Cela signifie qu’en 2018, le cycle bénéficiaire doit se terminer et prendre la tendance inverse. Les prix sont déjà sur le déclin depuis le pic de l’année dernière, avec 14,5 CNY/kg (2,11 USD) et devrait continuer à baisser. En 2018, ils devraient baisser encore plus, de plus de 10 CNY/kg (1,46 USD/kg).

Le gouverneur de la province de Rio Negro, Alberto Weretilneck, a annoncé la signature d’un accord dans le cadre de la visite officielle du président Mauricio Macri en Chine. Ce dernier prévoit la construction d’un réacteur nucléaire à eau légère. Le deuxième réacteur, à eau lourde, devrait venir compléter la centrale – deux réacteurs - d’Atucha, située dans la province de Buenos Aires. L’investissement total serait de 15 Mds USD, financé à 85% par la Chine via l’entreprise publique CNNC

Huangfanqu Farms, entreprise d’Etat chinoise, a investi en 2013 plus de 10 M USD dans l’expansion d’une exploitation du district ukrainien de Koryukovka, de la région de Chernigov, à 300 km au nord de Kiev. Depuis, le cheptel a doublé ; il compte aujourd’hui 2 000 têtes. Cet exemple de coopération agricole entre la Chine et l’Ukraine n’est pas isolé et les autorités ukrainiennes et chinoises comptent poursuivre dans ce sens.

Nantong Yutu Foodstuffs, distributeur chinois de produits de charcuterie, basé sur la côte est de la Chine, vient de signer un accord avec le géant allemand Metro qui lui permettra de voir distribuer ses produits dans les points de vente de Metro en Chine au Japon, en Inde et au Vietnam. En Chine, la stratégie de Yutu est de se développer sur l’ensemble du pays grâce à sa présence dans de grandes enseignes : WalMart, Carrefour, Century Mart et Beijing Hualian. Il est ainsi présent d’Urumqi à Nantong et jusqu’au Tibet. L’entreprise se positionne notamment sur le segment des cadeaux (boîtes de 1,8 kg enveloppées dans du papier cadeau haut de gamme rouge) et des produits "plaisir" (consommés en snacks). Sa cible préférée est constituée des millenials. En Chine, les ventes de Metro ont augmenté de 10% par an en moyenne, au cours des dix dernières années.

Les autorités chinoises ont promulgué la nouvelle réglementation relative aux pesticides en Chine. Celle-ci remplace la réglementation en vigueur depuis 1997 et encadre, entre autres, les aspects de production, gestion, enregistrement… Concernant l’enregistrement, la réglementation prévoit notamment que tous les pesticides (produits localement ou importés) doivent faire l’objet d’un enregistrement avant leur importation sur le sol chinois. La nouvelle règlementation entrera en vigueur le 1er juin 2017.

A partir du 1er septembre 2017, l’annonce de la China Food and Drug Administration (CFDA) concernant les procédures de renouvellement de l'enregistrement des produits cosmétiques entrera en vigueur. Celle-ci définit les nouveaux délais à respecter pour le dépôt des demandes de procédures de renouvellement.

Traditionnellement, la Chine est l’un des plus importants pays en matière de production et de consommation de bières. Cependant, la consommation nationale a diminué en 2015 et 2016, affectant les principales marques locales Tsingtao et Yanjing. En revanche, profitant de la hausse du pouvoir d’achat ainsi que de l’attrait croissant des jeunes consommateurs urbains pour les produits importés, le marché des bières importées a connu un très fort développement ces dernières années, passant d’un total de 44 M EUR en 2010 à 600 M EUR en 2016, pour un volume global de 647 millions de litres. Le 1er fournisseur de la Chine est l’Allemagne, avec 36% de PDM en valeur et 218 M EUR. La France se situe en 7ème position, avec 5% de PDM en valeur et 28 M EUR de bières importées, en croissance de 18% par rapport à 2015. De façon assez similaire avec le secteur des vins importés, de nombreux magasins spécialisés de bières importées ont ouvert dans les grandes villes et proposent de larges gammes de produits. Les grandes enseignes de distribution, notamment les chaînes de supermarchés de produits importés proposent également à la vente des bières importées. Enfin, les sites spécialisés de ventes en ligne d’alcool vendent également des bières importés.

Le 14 avril 2017, la NHFPC a diffusé, par l’annonce No 4-2017, l’amendement de normes nationales sur la sécurité sanitaire relatives aux limites en mycotoxines (GB 2761-2017) et en contaminants (GB 2762-2017) dans les denrées alimentaires. La date de la mise en application de ces 2 normes est prévue pour le 17 septembre 2017.

Le Danemark a conclu un accord avec la Chine pour livrer des milliers de tonnes de saucisses traitées à haute température et des conserves de produits à base de porc. Cet accord est évalué à 36 MUSD, cependant il s’agit d’une estimation prudente et le représentant du Conseil de l’Agriculture et de l’Alimentation pense que les courants d’affaires pourraient être nettement supérieurs. Pour le groupe Danish Crown, cet agrément signifie que des opportunités existent sur le marché chinois, en testant à la fois le secteur de détail et celui de l’HORECA, avant de mettre en service une usine à Shanghai. Avec ce nouvel accord, Tulip Food Company, filiale de Danish Crown, sera capable d’exporter des saucisses et du salami de son usine de Svenstrup et des conserves de viande de son site de Vejle.

Le Ministre de l’Agriculture irlandais, Michael Creed, et son homologue chinois ont signé le 18 avril dernier un protocole sur l’exportation de viande de bœuf irlandaise congelée vers la Chine, marquant une nouvelle avancée majeure dans le processus d’ouverture du marché chinois. La prochaine étape est la finalisation des certificats vétérinaires d’exportation par le Ministère irlandais et les Autorités chinoises compétentes. Cette étape est à priori déjà bien avancée suite à la visite d’une délégation officielle chinoise au début de l’année 2016. Une fois les certificats validés, la dernière étape consistera, pour les entreprises irlandaises candidates, à obtenir l’homologation de la part de la « General Administration of Quality supervision, Inspection and Quarantine » pour être autorisées à exporter vers la Chine. Vingt-cinq entreprises irlandaises ont fait une demande d’homologation pour exporter vers le marché chinois, mais seulement deux à quatre entreprises devraient pouvoir être homologuées lors de la visite des équipes d’inspection chinoises prévue sur deux jours.

Devenu l’un des plus grands marchés à l’export pour les vins français, la Chine est avec Hong Kong depuis 2014 le troisième client de la France après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, et devant l’Allemagne. Le marché chinois des boissons alcoolisées connaît depuis une dizaine d’année une transformation de fond, engagée par une évolution de la demande, caractérisée par une occidentalisation des modes de consommation, une augmentation de la consommation dans les bars et restaurants, ainsi qu’une hausse de la consommation à domicile, favorisée notamment par l’essor des ventes en ligne. La Chine compte ainsi de plus en plus d’amateurs et de consommateurs de vins : ils sont jeunes, urbains, masculins ou féminins, et font partie de cette nouvelle classe moyenne à la recherche de produits importés de qualité, à la mode et bons pour la santé. Ainsi les exportations de vins français vers la Chine ont fortement augmenté ces dernières années, avec notamment une croissance annuelle en valeur de +27% en 2015 et de +9,9% en 2016. Pour l’année 2016, la France a exporté vers la Chine plus d’1 Md EUR de vins et spiritueux : 612 M EUR de vins et 393 M EUR de spiritueux. Les exportations françaises de vins vers la Chine continue de croitre en 2017, avec une hausse en valeur de +30,3% sur les deux premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2016, montrant l’intérêt toujours soutenu des consommateurs chinois pour les vins français. Les vins français occupent en valeur 44% de parts de marché sur le secteur des vins importés, et demeurent une référence incontournable sur ce marché : ils sont les mieux référencés dans la majeure partie des points de vente, CHR et ventes en ligne inclus. A Shanghai, ville de 24 millions d’habitants et centre économique de la Chine, le marché du vin importé est très développé, avec la présence de nombreux importateurs, distributeurs, chaines de supermarchés étrangères parmi lesquelles Carrefour et Auchan, cavistes spécialisés, ainsi qu’un se

L’agence de recherche en agriculture et agroalimentaire irlandaise Teagasc a eu l’opportunité de présenter ses projets de recherche dans le secteur laitier et la nutrition à des entreprises agroalimentaires chinoises, à l’occasion d’un séminaire organisé par Enterprise Ireland à Shanghai et Pékin en février. Ces séminaires avaient pour objectif de promouvoir l’offre irlandaise en produits laitiers pour le marché chinois, mais également, de mettre en évidence les atouts de l’Irlande pour des investissements chinois dans le secteur laitier. Des représentants de Glanbia Ingredients Ireland, Kerry, Ornua, Aurivo, Carbery et Dairygold ont également fait partie du voyage.

Suite à l’investissement de Synutra en France pour une usine de poudre de lait en Bretagne, les premières livraisons en Chine sont attendues pour avril 2017. Le numéro 3 de la nutrition infantile en Chine a en effet signé en 2015 un contrat avec les Maîtres Laitiers du Cotentin pour une période de onze ans. L’investissement de 65 millions EUR a été financé par la coopérative au deux tiers et un tiers pour Synutra. Après le partenariat avec la coopérative Sodiaal, il s’agit de la seconde opération du groupe chinois dans le lait infantile en France.

Une mission d’inspecteurs chinois doit examiner le système de contrôle de la filière bovine ukrainienne en avril 2017. Selon le Service ukrainien de la Sécurité alimentaire et de la Protection des Droits des consommateurs, l’ouverture du marché chinois est d’une grande importance stratégique pour le bœuf ukrainien. La 1ère étape de cette inspection comprendra les méthodes de travail du Service National de Sécurité Alimentaire, ses divisions territoriales et le réseau de laboratoires. Le cheptel bovin en Ukraine (excluant les Territoires occupés de la Crimée et de la zone ATO) s’est élevé en 2016 à 3,675 millions de têtes, en baisse de 2% par rapport à 2015. De plus, la compagnie – Agroprodservice Corporation (dans la région de Ternopil) est en discussion avec l’entreprise familiale Man Bei Trading Co. Ltd à Hong Kong pour la fourniture de viande de porc et de bœuf destinées aux marchés chinois et vietnamien. Agroprodservice Corporation prévoit d’exporter plus de 200 tonnes de porc et de bœuf par mois en Chine et au Vietnam.

Le groupe chinois CITIC, entreprise publique de fonds d’investissement, compte investir 100 M USD dans l’industrie de transformation de la viande au Kazakhstan. CITIC est prête à investir, à acquérir des parts dans des entreprises déjà existantes et à participer à des projets d’expansion.

Le transformateur de porc basé en Chine, COFCO Meat Holdings, a enregistré une augmentation de 31% de ses ventes annuelles s’élevant à 6,62 milliards CNY (101,8 millions USD), bénéficiant de la hausse des prix des porcs ainsi que de la progression des volumes de vente de viande de porc et de viande transformée.

Le 28 février 2017, la National Health and Family Planning Commission (NHFPC) a annoncé l'approbation de nouveaux additifs alimentaires (carbonate d'ammonium et 9 nouvelles variétés d'arômes) et l'expansion de la portée de l'application de deux additifs alimentaires.