Bien que le Japon importe une grande partie de son alimentation, il dispose d'un cheptel bovin, porcin et aviaire avec des besoins spécifiques.

L'agriculture japonaise est vieillissante et emploie des solutions spécifiques. L’importation des solutions pour les cultures végétales est encore peu développée au Japon. Le Japon n’est autosuffisant qu’à seulement 40 % de ses besoins en calories, le taux le plus faible des pays membres de l’OCDE. Il n’a pas vocation à devenir autosuffisant, limité par les contraintes de territoire et la transformation de l’économie japonaise : la moyenne d'âge des agriculteurs est de 65 ans. La surface d’exploitation moyenne est faible (aux alentours de 3 hectares).

Le Japon n'est pas un grand pays d'élevage mondial mais il existe néanmoins des cheptels porcins, bovins et aviaires avec des niches potentiellement exploitables.

Avec un haut de niveau de vie et une consommation sophistiquée, le Japon est un des marchés phare pour la filière des produits gourmets.

En 2020, la taille du marché de l’IoT au Japon était de 47 Mds EUR. À partir de 2020, les secteurs industriels avec les dépenses les plus élevées autres que ceux liés aux particuliers sont la fabrication et l’assemblage, la fabrication de procédés, etc. Les dépenses dans les différentes industries sont stimulées par des mesures visant à lutter contre le vieillissement des infrastructures sociales, l'expansion des mesures de sophistication des systèmes de transport, l'augmentation rapide des dépenses consacrées aux réseaux intelligents et l'utilisation généralisée de l'IoT dans les chaînes d'approvisionnement. L'ampleur des dépenses IoT dans le secteur de la consommation a également augmenté régulièrement, et des cas d'utilisation tels que les maisons intelligentes (appareils électroménagers) et les maisons intelligentes (automatisation) stimulent particulièrement ce marché. 

Le Japon dépend largement de l’offre étrangère pour s’alimenter, avec un taux d’autosuffisance calorique de 40 %, le plus faible des pays industrialisés. Le Japon consomme plus de viande que de poisson depuis 2006. Les importations de viande connaissent une progression régulière et constante. Le Japon est en temps normal le 1er importateur au monde de viande de porc en valeur.

Le pays dispose de 97 aéroports dont 19 d'envergure internationale, incluant Tokyo Haneda (5e aéroport mondial et 2e en Asie de l'Est avec ses 85,5 M de passagers transportés annuellement), Tokyo Narita (10e plateforme de fret mondiale), Osaka Kansai, Nagoya Chubu, Sapporo, Fukuoka ou encore Naha. Selon l’IATA, le secteur générerait 1,4 M d’emplois directs et indirects à travers le pays. Tokyo Haneda, Tokyo Narita, Osaka Kansai, Nagoya Chubu, Fukuoka et Sapporo bénéficient de liaisons intercontinentales vers l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Australie. VINCI Airports a remporté, en 2016, une concession de 44 ans pour la gestion des aéroports du Kansai (Osaka-Kansai, Osaka-Itami et Kobe), témoignant de la libéralisation du secteur et de son ouverture à la concurrence étrangère.

Au Japon, il existe plusieurs opérateurs ferroviaires publics et privés à l’instar de Japan Rail (JR), Tokyu, Kintetsu, Meitetsu, Tobu, Keisei, Odakyu, Hankyu, Sotetsu, etc. La plupart ont diversifié leurs activités dans la promotion immobilière, la publicité, le commerce de détail (grands magasins et petits commerces au sein des gares) Le réseau ferroviaire atteint 27 000 km (dont 10 % adaptés à la grande vitesse), et transporte près de 442 milliards de voyageurs-kilomètres par an, soit 4 fois plus qu’en France. Le nombre de passagers transportés est le plus important au monde (25 milliards en 2019). Le train est le principal moyen de transport au sein des 3 grandes zones urbaines du Japon (Tokyo, Nagoya et Osaka) qui représentent 85 % du volume national du transport ferroviaire de passagers, avec seulement 18 % du linéaire de réseau du pays. Associé au métro, il reste le transport privilégié pour les déplacements intra-urbains.

Avant la catastrophe de Fukushima, le parc japonais était constitué de 54 réacteurs générant une capacité de 48,8 GWe, soit 30 % du mix énergétique national. Avec la mise à l’arrêt de la plupart de ses réacteurs, la part de l’autosuffisance énergétique du Japon a chuté de 20,2 à 9,6 % en 2019. Dans le même temps, le gouvernement souhaite graduellement relancer l’exploitation d’une partie de son parc pour retrouver le niveau de production ante-2011 et d'ici 2030 augmenter la part du nucléaire à 22 % du mix énergétique, dans le cadre de son « 5e plan fondamental de l’énergie ».

Avant l’accident de la centrale de Fukushima, le parc nucléaire japonais était constitué de 54 réacteurs correspondant à une puissance installée de 48,8 GWe (le secteur représentait 25 % du mix électrique national et 11 % du mix énergétique). Compte tenu de sa situation de dépendance énergétique après l’arrêt de la plupart de ses réacteurs, l’électricité est principalement produite par des centrales thermiques (25 % du mix énergétique ; 64 % du mix électrique), suivies par les centrales hydroélectriques (17 % du mix électrique) et les autres sources d’énergies renouvelables (6 % du mix électrique).

Les besoins du marché local ne suffisent pas, laissant les entreprises japonaises en position d’exporter une partie de la production sur certains domaines. Il est ainsi estimé que la production locale (marché japonais uniquement) se situe à environ 26,8 Mds EUR, dont 44 % sont exportés. Les plus gros secteurs sont ceux des ordinateurs et des terminaux d’information, suivis par les équipements de radiocommunications (forte part d’importation, 4 fois plus que la production locale) et les équipements électroniques.  Le Japon s’attend à une explosion du nombre de connexions IOT simultanées (plusieurs dizaines par foyer) et à des besoins particulièrement importants sur le plan de la latence. L’objectif est que les Jeux olympiques de 2021 soient connectés et interactifs. Le gouvernement et les entreprises japonaises travaillent ainsi au sein du Fifth Generation Communication Forum à la promotion de la R&D sur la 5G et à l’élaboration de standards communs.

Les vins constituent l'un des principaux postes d’exportation de produits français vers le Japon. Les vins français conservent leur image traditionnelle de qualité, de luxe et de bon goût. La Covid-19 a affecté significativement la consommation en raison du confinement volontaire : une partie de la consommation s’est reportée depuis le CHR vers la vente au détail, qui a progressé.

Les autorités japonaises ont annoncé mi-juin et début juillet la levée de l’embargo sur les volailles et leurs produits issus des départements de la Vendée et des Deux-Sèvres et des départements de la Corse-du-Sud, la Haute-Garonne et le Tarn-et-Garonne. En revanche, suite au foyer d’influenza aviaire hautement pathogène déclaré dans le département du Loiret le 6 juillet, les importations en provenance de ce département sont suspendues, ainsi qu’en provenance des départements limitrophes de l’Yonne et de la Nièvre.

Le Japon a adopté les produits laitiers relativement tardivement, le régime alimentaire traditionnel tournant plutôt autour des produits à base de soja (tofu, natto, etc.). L’occidentalisation des mœurs a amené progressivement les Japonais à consommer des produits laitiers. La croissance de la consommation de produits laitiers est lente et régulière, même si elle reste en dessous du niveau des pays occidentaux. La lenteur de cette croissance s’explique en partie par les difficultés de production éprouvées par l’industrie nationale (voir partie concurrence locale).

Le Japon est le 3e constructeur automobile mondial après la Chine et les États-Unis. Le marché de l’automobile représente 20,7 % de la valeur totale des exportations japonaises et 40-45 % de la part des exportations de l’ensemble de l’industrie des machines et équipements. Les investissements dans le secteur automobile s’élèvent à 11,6 Mds EUR, représentant 23,1 % de la totalité des investissements au Japon.