Le Japon est sans conteste, parmi les pays du G7, celui qui a le mieux traversé la crise de la Covid-19. Les Japonais ont fait preuve, une fois encore, de cette capacité de cohésion et de résilience qui les caractérise et leur permet de surmonter les risques auxquels ils sont confrontés du fait de leur géographie et de leur environnement.

Le Japon s’est rapidement adapté à la nouvelle donne engendrée par la crise sanitaire. L’appareil industriel, perturbé dans les premiers temps de l’épidémie, a vite repris son régime de croisière, profitant à plein de la reprise de la demande mondiale, notamment dans l’électronique, l’un des secteurs phare de l’économie japonaise.

Une économie tournée vers l’innovation et les exportations

Sans ressources naturelles et pour mieux résister à la concurrence avec la Chine et les autres pays émergents, le Japon investit très fortement dans l’innovation (11,8 % des dépenses mondiales de R&D en 2019 pour 1,6 % de la population mondiale) et fonde sa puissance exportatrice autour des secteurs à forte valeur ajoutée (automobile, machines, électronique, etc.).

Ses entreprises tirent parti de leur avance technologique pour conforter leur positionnement dans les secteurs les plus innovants, la robotique, l’hydrogène, les nouveaux matériaux, la mobilité et les véhicules électriques. La demande intérieure est soutenue, sous l’effet notamment du plan de relance adopté par les autorités et qui se traduit par un soutien massif (de l’ordre de 56 % du PIB) à la consommation des ménages et aux investissements. Le Japon possède un marché mature et sophistiqué qui profite à de nombreuses marques françaises dans les secteurs du luxe, de la mode et de la gastronomie.

Une 3e puissance économique stable

3e économie mondiale, le Japon conservera, selon toute vraisemblance, ce rang jusqu’à 2030 au moins et reste un partenaire majeur de la France en Asie. Son économie a enregistré une reprise estimée à 2,4 % en 2021. Cerise sur le gâteau, le Japon est un des pays d’Asie les moins touchés par la corruption, selon l’agence Transparency International, et la Coface lui attribue la meilleure note A1 pour l’environnement des affaires.

Avec l’entrée en vigueur de l’accord de partenariat économique UE-Japon, le Japon offre de véritables opportunités pour les entreprises françaises d’autant que la réouverture des frontières suite à la crise sanitaire permet maintenant de venir prospecter en direct.

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