Des travaux menés par trois étudiants de l’Universitas Indonesia et soutenus par le ministère de la Recherche, de la Technologie et de l'Enseignement supérieur ont abouti à une découverte intéressante dans le domaine des anticancéreux.

Des tests menés en laboratoire montrent que le poison des épines du poisson-lion a réussi à tuer les cellules cancéreuses. Le venin contient des peptides qui ont un effet antiprolifératif sur les cellules cancéreuses par un mécanisme d'induction apoptotique (processus d'inhibition sélective de la prolifération des cellules cancéreuses).

En outre, plusieurs espèces de poisson-lion présentent un taux de reproduction et de distribution élevés, entraînant une explosion de sa démographie pouvant atteindre 700 %. Ainsi l’écosystème a été déséquilibré et un déclin des populations locales de poissons a été enregistré, menaçant l’activité des pêcheurs. L'utilisation du poisson-lion dans des médicaments contribuerait alors à réguler sa prolifération et protéger à la fois l’écosystème et les pêcheurs.