Indonésie - Le ministère de la Pêche recherche des partenaires pour le développement de l’aquaculture

À la suite de la demande du président Joko Widodo, le ministère de la Pêche (KKP) se focalise en 2020 sur l’optimisation de l’industrie aquacole afin d’augmenter la capacité d’exportation du pays et d’assurer la sécurité alimentaire nationale. Le KKP a donc alloué un budget de 72,84 M EUR à investir dans le développement de l'aquaculture, à savoir :

• Développement durable de zones d'élevages de crevettes et de poissons-chats, zones de culture d'algues et zones de pisciculture ornementale.

• Construction et développement de l'industrie des semences de poissons à travers des centres de génétique (Broodstock Center).

• Structuration du système logistique pour les semences de poissons.

• Développement de l'élevage de larves de mouches avec pour objectif l’indépendance alimentaire pour les poissons d’élevage.

Ce développement de l’aquaculture promet de belles opportunités pour les entreprises françaises du secteur, notamment pour celles qui proposent des technologies durables, des solutions innovantes pour augmenter la productivité des semences de poissons, ainsi que des solutions pour le transport des semences de poissons.

Brèves

Algérie - L’aqua-agriculture, alternative aux résultats prometteurs

28/01/2021

Ouargla, wilaya (préfecture) du sud-est algérien, a tenté l’expérience et s’est lancée dans des projets aqua-agricoles?; il s’agit d’un système qui lie l’agriculture à l’aquaculture et dont les résultats peuvent être surprenants selon les cadres de la station expérimentale de l’aquaculture saharienne de cette même ville. Cette technique, appelée IAA (Intégration Aquaculture-Agriculture), combine la culture des végétaux dans l’eau et l’élevage des poissons, cela permet de limiter les ressources ainsi que la quantité d’eau utilisée, le principe étant de donner aux poissons une solution intelligente qui leur permettra, à leur tour, de produire une solution utilisée pour cultiver les légumes. Cette technique qui consiste à se servir des déchets de poissons pour nourrir les cultures végétales a enregistré des résultats positifs en matière de plantation de certains légumes dont la laitue. Ce qui permet de résoudre le problème de rareté d’eau et de mauvaise qualité des sols à la fois,?comme le souligne l'Organisation des Nations Unies pour?l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans un rapport publié sur son site?web, en ajoutant que les pays des régions Afrique du Nord et Moyen-Orient pourront aussi produire plus d’aliments riches en protéines sur des zones pauvres.

Brèves

Afrique - La filière aquaculture sous les feux de la rampe

05/09/2017

La World Aquaculture Society (WAS), association internationale d’aquaculture basée aux Etats-Unis, comptant 3 000 membres dans 100 pays, organise des séminaires dédiés aux échanges d’information et à la recherche de développement dans le domaine aquacole. Pour la 1ère fois la WAS a organisé un événement en Afrique du Sud. Celui-ci a eu lieu en juin dernier au Cap et a rassemblé 1 981 délégués de 87 pays dont 1 281 délégués de 33 pays africains. L’Afrique, 2ème région du monde en termes de croissance économique offre un potentiel important en matière de production aquacole. Le principal thème du séminaire "Aquaculture durable – Focus sur l’Afrique" a notamment mis en évidence la forte croissance de l’élevage de poisson-chat au Nigéria, de tilapia en Egypte, au Ghana, en Ouganda et en Zambie. Par ailleurs, des investissements dans la production d’aliments d’élevage aquacoles vont être réalisés en Egypte, au Nigéria et en Zambie. Le groupe danois d’aliments pour poissons Aller-Aqua y est partie prenante.

Brèves

Myanmar - Mise en œuvre d'un programme d'aquaculture

10/12/2020

Le ministère de la pêche du Myanmar et l'agence de développement allemande GIZ vont mettre en œuvre conjointement un « programme d'aquaculture durable du Myanmar (MYSAP) », dont l'UE est le principal bailleur de fonds. Ce programme soutiendra les entreprises de pêche et les aidera à se connecter aux marchés de l'Union européenne. Dans certaines zones côtières du Myanmar, la pêche non durable pratiquée depuis 1980 a entraîné une diminution des stocks de poissons sauvages pouvant aller jusqu'à -90 %. Cette situation menace considérablement la qualité de la nutrition de la population et des revenus locaux, en particulier dans les zones rurales, où vivent 70 % de la population. Par le biais du MYSAP, le gouvernement vise à résoudre ces problèmes en intensifiant la productivité de l'aquaculture dans certaines chaînes de valeur côtières et d'eau douce de manière durable. Les autorités contribueront à l'approvisionnement en intrants, à la production et à la transformation des produits, tout en facilitant le commerce et la consommation au profit des communautés souffrant de malnutrition. La production halieutique du Myanmar a augmenté progressivement depuis 2016 et génère désormais 853 M USD grâce aux exportations de produits marins.