Début novembre, l'organisme de réglementation des communications sud-africain, l’Icasa, a publié un mémorandum présentant cinq options pour l'octroi de licences d'utilisation du spectre dit à forte demande. Ce plan prévoit d’octroyer des licences pour les bandes de fréquences de 700 MHz et 800 MHz, 2,3 GHz, 2,6 GHz et 3,5 GHz, ainsi que d’augmenter le spectre total.

L’octroi de la bande 3,5 GHz est essentiel puisqu’il permettra aux opérateurs de téléphonie mobile de déployer pleinement les infrastructures 4G et 5G. Jusqu’à présent, les opérateurs ne pouvaient déployer la 5G avec leurs assignations de spectre existantes, déjà largement utilisées pour les technologies 2G, 3G et 4G. Rain, nouvel entrant sur le marché, avait réussi à déployer un réseau commercial 5G grâce à son assignation à la bande 3,6 GHz, mais sa couverture était limitée et il n'offrait que des services fixes sans fil et non mobiles.

La bande 3,5 GHz est composée d'un total de 200 MHz de spectre de fréquence radio. Liquid Telecom et Telkom ont déjà accès à 84 MHz de la bande, ce qui laisse 116 MHz immédiatement disponibles pour une licence. L’Icasa envisage différents formats d'enchères pour vendre le reste du spectre.

L’Icasa dispose désormais de six mois pour préparer ce rapport, avant que la ministre émette une directive politique. À long terme, cet octroi de licences pour le spectre à forte demande facilitera le déploiement de l'infrastructure numérique.