La France représente la 5ème délégation étrangère avec un total de 80 entreprises sur le salon. Nos entreprises vont illustrer l’expertise française dans le secteur du vélo et de la mobilité du futur. Ce moment phare pour la filière est l’occasion de rassembler plusieurs régions françaises (Grand Est, Auvergne Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine, Bourgogne Franche Comté), des acteurs publics afin de présenter l’offre française auprès de milliers de visiteurs étrangers.

« Le dynamisme du marché français, le soutien des pouvoirs publics et des collectivités territoriales et la capacité d’innovation des entreprises françaises du secteur ont pour effets conjugués de remettre la France dans le peloton de tête. Nous nous réjouissons de cette forte présence des entreprises françaises sur Eurobike et avec pour la première fois sur ce salon, l’organisation d’un Pavillon France. » souligne Marie-Cécile Tardieu, Directrice générale déléguée de Business France.

Business France, agence publique au service de l’internationalisation de l’économie française, est en permanence à l’affût des possibilités d’affaires pour les entreprises françaises qui produisent sur notre territoire et veulent exporter. Elle est également mobilisée pour accompagner les projets d’investissement étrangers en France ou identifier des secteurs porteurs pour investir dans les territoires. A ce titre, les marchés des transports innovants et des nouvelles mobilités, notamment urbaines figurent parmi les plus dynamiques dans le contexte actuel. Le secteur du vélo en fait bien évidemment partie.

Business France, appuyé par de nombreux partenaires publics et privés, entend promouvoir la qualité et la fiabilité des produits français sur les marchés étrangers et aussi attirer l’attention de nouveaux investisseurs, y compris étrangers, pour renforcer la filière française du vélo qui a de nombreux atouts à faire valoir :
 un tissu industriel adapté au secteur du vélo,
 un savoir-faire reconnu en matière de conception, de production et de R&D, l’émergence de pôles d’innovation sur la mobilité,
 un écosystème dynamique de start-up et de PME dans le secteur,
 la création de filières de formation spécialisée,
 un marché du vélo en pleine croissance,
 un « plan Vélo » ambitieux,
 une culture nationale du vélo comme l’attestent les courses sportives iconiques (Tour de France, Paris-Roubaix) ou encore l’émergence de nouvelles pratiques pratiques (XCE, BMX).

Lors du premier comité interministériel du vélo en mai dernier, Elisabeth Borne avait rappelé l’ambition forte portée par la France en déclarant : « Nous souhaitons renforcer la place du vélo dans notre économie. Nous voulons ainsi soutenir l’innovation et structurer une filière économique complète autour du vélo, de l’assemblage au recyclage. Dans ce but, un appel à projets sera lancé, dans le cadre de France 2030. Nous visons l’assemblage d’1,4 million de vélos en France d’ici 2027, et de 2 millions de vélos en 2030. Nous nous donnons les moyens de réussir. Ce plan permettra d’investir un montant jamais atteint pour les mobilités douces : 2 milliards d’euros seront ainsi mobilisés par l’État, avec l’ensemble des dispositifs de soutien sur la durée du plan 2023-2027. Nous travaillerons avec les collectivités locales et souhaitons qu’à leurs côtés, nous parvenions à investir 6 milliards d’euros sur la période. »

C’est pourquoi la France doit relever l’enjeu qui consiste à relocaliser la filière industrielle du vélo sur son territoire, filière qui peut avoir un impact important sur la création de valeur ajoutée, avec plus de 100 000 emplois d’ici à 2050 et la diversification économique des territoires.