Japon : Une pénurie de veaux Wagyu met sous pression l’industrie bovine japonaise

Sur les marchés de bétail japonais, un veau est vendu en moyenne, en 2016, 800 000 JPY (7 705 USD), alors qu’il était vendu au prix de 550 000 JPY (5 300 USD) en 2014. Au cours des dernières années, lorsque l’offre diminuait, il y avait une forte augmentation des prix pour le bœuf wagyu catégorie de marbrage A5, qui est actuellement vendu au prix de 2 800 JPY (27 USD) sur les marchés de Tokyo. Cependant, cette année, les éleveurs et les producteurs ont indiqué leur inquiétude concernant la pénurie de l’offre qui pourrait faire baisser la demande. Et si le prix du bœuf wagyu chute, alors les producteurs opéreront à perte. Selon une association japonaise, en 2010 on dénombrait 684 000 vaches wagyu et aujourd’hui en 2016 on en recense que 588 000. Afin de combattre cette pénurie, le Ministère de l’Agriculture au Japon a travaillé sur l’augmentation du nombre de veaux nés de croisement wagyu-laitier.

Brèves

Russie : Miratorg veut augmenter ses ventes à l’export dans les 2 années à venir

03/10/2018

Miratorg, l’un des principaux producteurs russes de viande, doit accroître ses exportations de viande à hauteur de 500 millions USD dans l’année ou dans les 2 années qui viennent, et à hauteur de 1 milliard USD à plus long terme. Cependant, le président de l’entreprise indique que le taux d’exportation de produits russes à base de viande dépend, de manière significative, du soutien de l’Etat pour l’ouverture de nouveaux marchés. Cela concerne, en particulier, l’ouverture de marchés en Chine, au Japon, en Corée du sud, en Turquie et au Brésil. Miratorg devrait exporter 40 000 tonnes de produits à base de viande en 2016, contre 20 000 tonnes en 2015. Cela comprend surtout du porc et du bœuf et, dans une moindre mesure, de la volaille et des produits finis.

Brèves

Ukraine : Le secteur du porc face à un futur incertain

03/10/2018

2015 a connu bon nombre de défis géopolitiques et économiques dans le secteur du porc ukrainien. Avec la menace d’étendue de maladies, cela signifie que le secteur fait face à un avenir incertain. Comme pour beaucoup d’activités en Ukraine, il est presque impossible de prévoir le futur immédiat du secteur du porc. En prenant l’exemple de la consommation, la consommation totale de porc et de produits élaborés à base de porc en Ukraine a atteint en 2013 un record avec 990 000 tonnes. En 2015, elle a chuté avec 890 000 tonnes. En 2016, elle ne devrait guère évoluer d’après l’Association ukrainienne des Producteurs de Porc (APP) alors que, pour certains, elle enregistrerait encore une chute avec 800 000 tonnes. En ce qui concerne la production, déjà en 2014, plusieurs élevages ont été créés, puis en 2015. La production a, donc, augmenté en passant de 765 000 tonnes en 2013 à 805 000 tonnes en 2015. L’APP prévoit même une hausse de 14% entre 2015 et 2020. Un autre acteur du marché prévoit, de son côté, une augmentation de la production d’environ 1,5 à 2%. Plus d’informations dans la Lettre de Veille Internationale viandes et produits transformés de novembre 2016.

Brèves

Inde : Mother Dairy lutte contre la malnutrition à Delhi

03/10/2018

Mother Dairy, leader de la distribution du lait en Inde, va vendre uniquement du lait enrichi en Vitamine A et Vitamine D à Delhi et dans sa proche banlieue (NCR) afin de lutter contre la malnutrition. La totalité des 300 000 litres de lait vendus par jour dans la région de Delhi seront enrichis d’ici la fin de l’année 2016. La société possède un large réseau de distribution avec plus de 800 petites échoppes et 400 points de vente de détail. Mother Dairy prend des initiatives afin de répondre aux besoins de la population indienne. Le coût supplémentaire associé à l’ajout de vitamines A et D dans le lait sera absorbé par le leader de la distribution du lait. Les standards réglementaires en matière d’enrichissement fixés par la FSSAI seront suivis.