Alors que la Grande-Bretagne est entrée en confinement national le 4 janvier dernier, les associations professionnelles de l’industrie de la beauté s’unissent pour plaider la cause des salons de coiffure, instituts de beauté et spas.

Le Trésor britannique s’est engagé à soutenir les entreprises dans le domaine du « commerce, de l’hôtellerie et des loisirs » par une subvention unique de 9000 livres. Cette nouvelle initiative a été saluée par Emma Meredith, Directrice de l’association professionnelle The Cosmetic, Toiletry & Perfume Association (CTPA), qui précise toutefois les limites de cette catégorisation en rappelant l’impossibilité pour les acteurs de la beauté de maintenir leur activité à distance. En effet, la nature tactile des soins délivrés par les spécialistes de ce réseau les rend particulièrement vulnérables aux impacts de la pandémie.

De même, Millie Kendall, Directrice du Conseil Britannique de la Beauté, ajoute qu’un rapport a été envoyé en fin d’année dernière au gouvernement précisant les coûts fixes des salons de coiffure, instituts de beauté et spas ; ce document ayant permis la reconnaissance de secteur du « bien-être » par le Trésor. Elle rappelle que : « ces opérateurs ne fonctionnent pas comme les commerces au détail traditionnels et ils ont besoin d’aides adaptées à répartir entre l’ensemble de l’écosystème touché par le confinement, du fournisseur d’ingrédients à l’esthéticienne à domicile ».

Contraints de fermer leurs portes, les établissements dédiés à la beauté et au bien-être proposant des soins « non indispensables » ont déjà été pénalisé au dernier trimestre 2020 au moment des fêtes de fin d’année où une part considérable du chiffre d’affaires annuel est habituellement réalisée. Les restrictions imposées par le gouvernement et le manque à gagner en ce début d’année continuent d’inquiéter l’ensemble des professionnels du secteur.

Pour répondre aux besoins de ses membres, la CTPA avait lancé en avril 2020 un portail en ligne permettant une mise en relation entre les industriels du secteur pour s’approvisionner en EPI, produits d’hygiène ou tout autre service nécessaire. Aujourd’hui, l’association souhaite continuer à plaider la cause des acteurs de la beauté et du bien-être auprès du gouvernement afin que ces services soient reconnus comme « essentiels à la vie quotidienne », comme l’indique Emma Meredith.

Ces 2 syndicats britanniques dans les cosmétiques souhaitent proposer de réduire encore la jauge d’accueil et de renforcer les protocoles sanitaires en place, pour assurer la protection des clients qui souhaiteraient venir faire leurs achats en boutique ou pouvoir bénéficier d’un soin dès la réouverture des points de vente et de soin.

 

Source : Kacey CULLINEY - 06/01/2021 – CosmeticsDesign-Europe.com –