L’embargo qui frappe le Qatar prive le pays de l’accès frontalier avec l’Arabie Saoudite qui lui permettait d'assurer 40% de son approvisionnement en denrées alimentaires. L’Iran a déjà affrété plusieurs avions pour fournir des fruits et légumes au Qatar et déjà acheminé par voie aérienne au moins 350 tonnes. L’Iran se déclare prêt à continuer à approvisionner le Qatar aussi longtemps qu’il en aura besoin. L’iran, la Russie et la Turquie plaident en faveur de la mise en place de négociations avec les pays qui ont rompu les relations diplomatiques avec le Qatar ( Arabie Saoudite, Bahrein, Egypte, Emirats Arabes Unis …)pour mettre fin à cette situation.

Le Service fédéral russe pour la Surveillance vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor) a imposé un embargo en décembre 2016 sur la livraison de volaille vivante et d’œufs à couver en provenance de 3 provinces de Pologne : Lubelskie, Podkarpackie et Malopolskie en raison de la présence de grippe aviaire hautement pathogène dans ces 3 régions. L’embargo s’applique aussi aux additifs alimentaires et produits d’alimentation animale pour les volailles (en excluant les additifs issus de plantes et de produits de synthèse chimique et microbiologique) et aux équipements utilisés pour les bâtiments d’élevage, l’abattage et l’engraissement de la volaille. De même, la Russie a mis en place un embargo pour la volaille vivante et les produits à base de volaille iraniens en raison de cas de grippe aviaire hautement pathogène enregistrés dans le pays. L’embargo s’applique aussi aux œufs à couver, à la viande de volaille, aux produits de volaille qui n’ont pas subi de traitement thermique, aux additifs alimentaires et à l’équipement utilisé pour l’abattage et l’engraissement des volailles. Les restrictions sont effectives à partir du 16-01-2017. La Russie a aussi interdit l’importation d’œufs à couver de Turquie en raison de la grippe aviaire.

A l’occasion de la COP 22 qui s’est déroulée à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016, les principaux bailleurs de fonds internationaux ont confirmé leur engagement pour lutter efficacement contre les causes et les effets du réchauffement climatique. Les défis environnementaux auxquels se confrontent les grands centres urbains africains ont été sources de nombreux débats. De nouvelles annonces ont été faites pour que des villes « durables » puissent se développer sur le continent africain. La Banque islamique de développement (BID), en partenariat avec la société néerlandaise Energy Investment Company (EIC) et le groupe marital Marita, a annoncé la mise en place le nouveau Sustainable Cities Africa Fund pour investir dans le développement des villes vertes en Afrique. Le Fonds mobilisera 300 M USD pour investir dans des projets visant à réduire les impacts environnementaux et sociaux négatifs dans les villes africaines. Les projets amélioreront de manière significative la qualité de l'air urbain et faciliteront le recyclage des déchets à travers le continent africain. La Banque africaine de développement et le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) ont réitéré leur engagement à soutenir les villes africaines qui sont touchées par les effets du changement climatique et à renforcer la résilience. Les 2 institutions ont diffusé ce message lors d'un événement conjoint sur «Leveraging climate finance for urban resilience in Africa». Les 2 organisations se sont engagées à redoubler d'efforts pour faire face au coût de l'adaptation au changement climatique. La BAD avait déjà annoncé lors de COP 21 vouloir tripler ses financements annuel pour lutter contre le changement climatique et les porter à près de 5 Mds USD d’ici à 2020. Plus d'informations dans la Lettre Afrique Projets du mois de Décembre