Le gouvernement a décidé de créer un comité de pilotage pour la construction du projet de la nouvelle capitale. Ce comité (prince héritier d'Abu Dhabi, du cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, du P-DG de Softbank Masayoshi Son et de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair) a notamment été créé afin de renforcer la confiance internationale dans le développement du projet.

Le budget de l'État supportera 19,2 % du montant global des 33 Mds USD pour les infrastructures de services de base (palais, bâtiments régaliens, logements officiels, espaces verts et bases militaires). D'autres financements proviendront de partenariats public-privé (PPP) d'une valeur de 265 200 Mds IDR, soit 54,6 % du coût total. Le secteur privé contribuera également pour une part de 26,2 % à la construction de solutions, de télécommunications et de projets d'énergie renouvelable.

Le ministre du Bappenas, Suharso Monoarfa, a toutefois révélé qu'un certain nombres de pays souhaitaient investir dans la nouvelle capitale indonésienne, dont la Chine, le Japon, l'Arabie saoudite, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne.

La décision de Jakarta de ne pas impliquer la Chine pour le moment semble résulter d'une perception négative de plus en plus répandue de la Chine en Indonésie ces dernières années.

Parallèlement au renforcement de son ancrage économique au sein de l'archipel, il est également nécessaire que la Chine travaille son image auprès de l'Indonésie. Pour rappel, l'AFEX (Architectes pour l'export) à travers ses membres continue à promouvoir le savoir-faire français dans le secteur de l'"urban design".