En Côte d’Ivoire, nous parlons davantage de culture vivrière, tournée vers l'autoconsommation et l'économie de subsistance. A une certaine époque, la production n’était pas destinée à l'industrie agroalimentaire ou à l'exportation. Aujourd’hui, avec la revalorisation de la politique agricole, de plus en plus nous assistons au montage d’unités de transformation de ces cultures.

La production vivrière représente plus de 17,5 Mt par an en Côte d’Ivoire avec essentiellement des tubercules (41 % d’igname avec 7,1 Mt), des racines (31 % de manioc avec 5,4 Mt), de bananes plantains (10% avec 1,9 Mt) et des céréales (7,6 % de riz et 5,9 % de maïs ainsi que le mil et le sorgho). Si la demande nationale pour l’alimentation humaine est couverte en igname, manioc, banane plantain et maïs, le pays reste encore très dépendant de l’extérieur pour certains produits comme le riz (à 21%), le blé (à 100%), les oignons (à plus de 90%) et pommes de terre (à 100%). (Infos SER)

La place de femme dans la production vivrière

Les femmes sont très actives dans ce secteur d’activité. En effet, l'une des fédérations puissantes qui coordonnent ce secteur, la « COOP –CA » FENASCOVICI (Fédération Nationale des Sociétés Coopératives de Vivriers de Côte d’Ivoire), compte 1800 membres dont 70% de femmes. La présidente du Conseil d’Administration est une femme ambitieuse qui mène plusieurs actions pour la promotion de cette filière, comme la mise en œuvre du RET-PACI, le réseau national des Agro transformatrices de Côte d’Ivoire. A ce jour, plus de 1 065 femmes urbaines et rurales, organisées au sein du   Réseau National des Agro Transformatrices de Cote d’Ivoire (RET-PACI) un indicateur de résultat du projet PADEC/ETA sont bénéficiaires de sa vision, son ambition, son courage et sa détermination qui ont su définitivement mettre en place l’environnement entrepreneurial de l’agro transformation par les femmes pour gagner leur vie.

Active pour la valorisation des cultures, elle a participé au montage de projets d'usines de transformation de manioc et de maïs et d’un projet de plus grande envergure, à savoir le PAPV-SA (Programme d’Appui à la Valorisation Vivrière et à la Sécurité Alimentaire). Voici sa biographie. 

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