Sur la période 2013-2018, dans la GCC, tous secteurs confondus, la part de marché des entreprises coréennes s’est effondrée, avec seulement 20,3 Mds USD de contrats sur ces six années. Les entreprises chinoises occupent maintenant la première place, doublant le montant de leurs succès, avec 38 Mds USD de contrats. Les seules autres entreprises à progresser sont les indiennes et les espagnoles. La plus forte dégringolade est celle des japonaises, qui tombent derrière les grecques. Comme les japonaises, les entreprises grecques, allemandes, belges, néerlandaises, suisses et… françaises enregistrent une baisse de plus de 50 % de leur activité.
Le repli du dynamisme économique dans la région ne devrait pas durer selon le MEED, du fait du rétablissement du prix du baril, et des besoins de plus en plus urgents des populations locales, en infrastructures et surtout en emplois. Mais désormais, les entreprises étrangères doivent compter avec les entreprises locales : elles remportent 64 % des marchés sur la période 2013-2018, une progression de 30 % sur la période précédente. Les entreprises du Golfe ont acquis de la maturité, et les gouvernements favorisent les entreprises locales, comme par exemple l’Arabie saoudite avec son programme IKTVA.