L’État du Cameroun, à travers l’Agence de promotion des investissements (API), vient d’accorder à la société agro-industrielle Agrivar Cameroun, le bénéfice des exonérations fiscalo-douanières sur 5 à 10 ans, prévues par la loi de 2013 (révisée en 2017) portant incitations à l’investissement privé en République du Cameroun. Ces facilités sont octroyées dans le cadre d’un projet de construction d’une unité de transformation du soja à Douala, la capitale économique du pays. Dotée d’une capacité de trituration de 150 000 tonnes de soja par an, extensible à 300 000 tonnes, l’unité agro-industrielle en gestation va induire, selon son promoteur, la création d’environ 1 000 emplois, pour un investissement de 15,5 Mds XAF (23,629 M EUR). « L’huile de soja est peu présente dans nos marchés, à cause de son prix très élevé. Ce qui rend le produit pas accessible à la majorité des Camerounais, malgré ses multiples valeurs nutritives. Au demeurant, en plus de promouvoir la production locale des tourteaux et de l’huile de soja, le projet d’Agrivar Cameroun va contribuer à booster la production locale de cette légumineuse. Ceci dans la mesure où la nouvelle unité de transformation entend accompagner sa production, en vue de garantir ses approvisionnements en matières premières. Toute chose qui va contribuer à réduire les importations de soja pour lesquelles le Cameroun dépense encore environ 14 Mds XAF (21,342 M EUR) par an, selon les officiels. Pour rappel, Soproicam encadre déjà plus de 13?000 producteurs de soja dans les régions de l’Adamaoua et du Nord (département du Mayo-Rey). Près de 3?000 autres producteurs sont en partenariat avec cette entreprise dans la région de l’Extrême-Nord, notamment à Mogode, dans le département du Mayo-Tsanaga. Autant de bassins de production de la partie septentrionale du pays dans lesquels les superficies de soja sont appelées à s’agrandir, avec l’avènement annoncé de l’unité de transformation d’Agrivar Cameroun.

Sagaci Research, une société d'études de marché et d'analyses de données dédiée aux marchés africains, vient de publier un rapport sur la consommation de vin sur le continent africain. Selon cette étude, qui porte sur la période de juin 2020 à juin 2021, le trio de tête des pays qui ont la proportion de leur population adulte consommant du vin la plus élevée sur le continent est constitué par ordre du Togo, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire. « Le Togo occupe la première place en termes de consommation de vin, suivi de près par le Cameroun et la Côte d'Ivoire, avec respectivement 26 %, 25 % et 23 % de la population adulte du pays ayant consommé du vin au cours des quatre dernières semaines », indique l’étude. Il ne s’agit dont pas d’un classement par volume de vin consommé par pays. La République du Congo, le Bénin, l'Afrique du Sud, le Gabon, le Burkina Faso, le Nigeria et la Namibie complètent le top 10. Outre le marketing, les habitudes culturelles et les croyances religieuses semblent avoir une certaine influence sur ces tendances, indique l’étude de Sagaci Research. En outre, poursuit le rapport, bien que la tradition viticole soit présente dans plusieurs régions du continent (Maroc, Éthiopie, Afrique du Sud, etc.), les données montrent que les Français ont fortement influencé les habitudes de consommation dans d'autres pays, puisque huit des 10 premières nations consommatrices de vin en Afrique ont une histoire commune avec la France. Mais il faut noter que ces analyses comportent quelques limites, car, au total, 29 pays seulement sur les 54 du continent ont été inclus dans l'étude. Les résultats finaux sont basés sur la collecte de données quotidiennes auprès de plus de 20 000 consommateurs au cours des 12 derniers mois via l'application mobile SagaPoll.

La Présidence de la République Camerounaise a initié (dès 2015) un vaste plan stratégique « Cameroun Numérique 2020 » dans lequel le renforcement des capacités en ressources humaines est une priorité notamment par le développement des services de formation académique et professionnelle en ligne. Le budget de la formation professionnelle en 2021 est de 28,5M€ (0,025 % du budget global de l’éducation).

Le nombre d’entreprises dans l’industrie alimentaire au Cameroun a augmenté de 70 % au cours de la dernière décennie. De nombreux acteurs sont nés dans la transformation industrielle du cacao, du thé, de la noix de palme, etc. Les PME sont actives dans la transformation des produits agricoles qui représentent 28 % de la valeur ajoutée du secteur secondaire. On note un déséquilibre du tissu industriel car 95 % de la valeur ajoutée est réalisée par 3 % des entreprises (SABC, OLAM, SGMC, SOTICAM, GUINNESS CAMEROUN, etc.).

L'AFD et Proparco forment le "Groupe AFD" et sont notre banque de développement française. L'AFD finance des projets de développement et monte fortement en puissance avec un engagement de 12,1 Mds EUR en 2020.L'Afrique figure au cœur de sa stratégie avec plus de la moitié des financements dirigés vers le Continent. Proparco peut financer directement votre entreprise dans 80 pays. Cette fiche vous donnera les premières clés de compréhension de ces deux organismes, avant d'aller les rencontrer pour présenter votre expertise, par exemple lors de nos journées d'information.

Le Groupe de la Banque africaine de développement est une institution financière multilatérale de développement qui œuvre sur le continent africain. Cette fiche vous présente, son organisation, ses activités articulées autour des 5 priorités dites "High Five" et le positionnement des entreprises françaises auprès de cette institution. La Banque africaine de développement est l'une des banques où les entreprises françaises remportent le plus de marchés : infrastructures, transport, énergie, éducation, eau et assainissement.

Installée à Bamendzi, dans la banlieue de Bafoussam, la Société des provenderies du Cameroun (SPC) est en train d’ouvrir de nouvelles succursales à Yaoundé, et à Nkolmelen par Obala, une banlieue située à une trentaine de minutes de la capitale. Coût global de l’investissement : près de 5 Mds XAF (7,622 M EUR). Dans le détail, explique le DG de la SPC, la nouvelle usine d’aliments de bétails (spécialement les volailles) à Yaoundé sera « un dédoublement » de l’usine actuelle de Bafoussam (Ouest du pays). À Yaoundé, l’usine aura comme particularité une technologie supplémentaire pour faire des granulés et des miettes. Dans une 2e phase, elle va aussi produire des aliments extrudés, c’est-à-dire, des aliments pour poissons, car, ces aliments sont tous importés pour le moment. Les capacités installées seront comprises entre 50 et 80 tonnes d’aliments par an. La fin des travaux est prévue pour le second semestre 2022 pour un coût d’environ 4 Mds XAF (6,097 M EUR). À Nkolmelen près d’Obala, c’est la filiale de la SPC, Agrocam qui a lancé la construction d’une ferme de production des œufs à couver visitée le 29 juin par le ministre en charge de l’Élevage. Au cours de cette cérémonie, le DG de l’entreprise, a déclaré : « Cette ferme va à terme contenir 12 bâtiments pour une installation globale de 120 000 reproducteurs. L’objectif est d’atteindre à terme 20 millions d’œufs à couver. Agrocam chiffre l’investissement à plus d’1 Md XAF (1,524 M EUR) pour construire la ferme de Nkolmelen. Les 3 premiers bâtiments seront livrés en novembre 2021 sur une surface de 13 ha. En 2020, la SPC, fondée par le défunt multimilliardaire Jean Samuel Noutchogouin, a produit 55 000 tonnes d’aliments. L’entreprise pense détenir le quart du marché national des aliments pour le bétail. Et sa filiale, Agrocam, les 3 quarts du marché des poussins. Agrocam fournit 25?000 poussins d’un jour chaque année, pendant que Belgocam, une autre filiale du même groupe, assure l’importation et la commercialisat

Les énergies renouvelables sont encore au stade embryonnaire en termes de production au Cameroun, contribuant à environ 2 % du mix énergétique, principalement avec la biomasse et le solaire. La production indépendante est régie par la Loi sur le secteur de l’électricité qui consacre la libéralisation de la production dans le triptyque production-transport-distribution. L’AER (Agence pour l’Electrification Rurale) accompagne techniquement et financièrement les initiatives de fourniture d’énergie électrique aux populations rurales (énergie solaire et petites centrales hydroélectriques principalement).

Avec près de 1 500 MW de capacité installée et une demande actuelle à peu près équivalente, le Cameroun a grand besoin d’accroître sa capacité de production. La croissance démographique de près de 4 % par an induit une augmentation mécanique de la demande en électricité, dans un contexte de mise en œuvre de nombreux projets d’infrastructures.

Les grands projets de gestion/mobilisation en eau, assainissement et déchets sont encadrés par les programmes gouvernementaux (Plan d’urgence Triennal, Stratégie Nationale de Développement 2020-2030) et financés par les principaux bailleurs de fonds (AFD, BEI, BAD, etc.). De nombreux projets d’adduction en eau potable et assainissement réalisés et financés par divers partenaires internationaux (Bordeaux Métropole, AE Seine-Normandie, Aquassistance, CDC Développement solidaire, ANI International, etc.).

Le secteur du bâtiment et du second-œuvre connaît une croissance rapide ces dernières années à la faveur des grands projets gouvernementaux : le document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) 2010-2020, le programme d’urgence triennal (PLANUT) depuis 2014 et la Stratégie Nationale de développement (SND30) 2020-2030.

La lutte contre le terrorisme fait partie des priorités du gouvernement camerounais. Dans la Loi de finances 2021, le budget consacré à la défense a augmenté de 22 M EUR. Le Cameroun fait face aux attaques terroristes de Boko Haram dans les régions septentrionales. Par ailleurs, la situation sécuritaire s’est dégradée depuis fin 2017 dans les 2 régions anglophones du nord ouest et du sud ouest.

L’activité de l’élevage au Cameroun est la plus diversifiée des pays de la sous région Afrique centrale. Poulets et bœufs ont représenté 71 % de la production carnée au Cameroun en 2019. L’aviculture occupe une place importante et est pratiquée dans la quasi-totalité des 10 régions du pays. L’élevage bovin est majoritairement pratiqué dans la partie septentrionale et dans le nord-ouest du pays.

L’agriculture est l’un des secteurs clés de l’économie camerounaise. Il contribue en moyenne pour 20 à 30 % du PIB camerounais, et emploie plus de 60 % de la population active. Les exploitations familiales et les coopératives sont les principales actrices du secteur; elles produisent en majorité des cultures vivrières (manioc, mil, plantain, patate). Les grandes structures agro-industrielles (filiales de grands groupes) mais également les agropoles sont d’autres acteurs importants.

Plus de 5 Mds EUR ont été investis à terme dans la préparation de la Coupe d'Afrique des Nations 2021 (CAN - reportée à janvier 2022 pour cause de pandémie). Grâce à ces investissements, le Cameroun se dote d’infrastructures majeures de classe mondiale. Le marché des articles de sport était estimé autour de 12 M EUR en 2019, en croissance de + 9 % par an sur le marché formel.

Le marché est estimé à 37 M USD (32,5 M EUR) contre 35 M USD (32 M EUR) en 2019, soit une croissance de 8 % de la valeur en USD courants. La croissance de la demande est portée par le dynamisme du segment des équipements et instruments médicaux, lié aux projets d’infrastructures. Ceci devrait se traduire par une phase d’implantation et du développement futur d’un marché des produits de consommation dans ce secteur (devices, implants, prothèses).

Le Gicam et l’association des Banques du Cameroun plaident pour un assouplissement de la réglementation des changes dans la Cemac. A l’occasion de la séance conjointe tenue le 14 avril 2021, le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) et l’Association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun (Apeecam) ont décidé de saisir la commission bancaire de l’Afrique Centrale et la banque Centrale afin d’obtenir des mesures d’assouplissement dans l’application de la réglementation des changes en vigueur dans la CEMAC.

L'annonce a été faite, le 28 mai à Ebolowa, par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie. Le Centre hospitalier régional d'Ebolowa est incontestablement un hôpital du futur, une structure imposante, moderne et futuriste, totalement achevée et construite selon les normes et standards internationaux en la matière. Il a été bâti sur une superficie de 12.400 m², dans le quartier Ngalan, ancien site du village du comice à Ebolowa. Au vu de l'avancement des missions préparatoires au démarrage de la structure, le Ministre Manaouda Malachi a prévu 3 étapes préliminaires importantes, qui conditionnent l'ouverture du Centre Hospitalier Régional d'Ebolowa pour la prise en charge des malades. Les essais de matériel sont prévus le 14 juin. Si ces tests s'avèrent concluants, l'ouverture de certains services suivra le 15 juin et, fin juin, ce sera l'inauguration proprement dite. Ce nouveau Centre se présente comme un centre de référence sous régionale et offrira une capacité d'accueil de 118 lits et 11 unités de médecine, à savoir : cardiologie, radiologie, bloc opératoire en passant par les urgences et la réanimation sans oublier les services obstétrical et néonatalogie.