La rénovation énergétique des bâtiments est l’un des leviers qui permettra d’atteindre les objectifs climatiques de l’Europe.

En Wallonie, les bâtiments résidentiels représentent 17 % des émissions de gaz à effet de serre et 28 % des consommations d’énergie, principalement pour le chauffage. Cela est dû au fait que le parc immobilier de la région est particulièrement ancien.

D’ici 2050, chaque État membre doit en effet mettre en place des actions pour arriver à la neutralité carbone. La Wallonie s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 80 à 95 % entre 1990 et 2050. Elle compte entre autres sur le logement et sa « décarbonisation ».

D’ici un peu moins de 30 ans, les habitations devront limiter drastiquement leurs consommations et recourir à des sources d’énergie renouvelables ou neutres en carbone.

Le taux de la rénovation énergétique est estimé à seulement 0,2 % par an en Belgique. Si ces rénovations sont si peu nombreuses, c’est qu’elles représentent souvent des opérations lourdes et/ou des coûts élevés. Mais ces 2 inconvénients sont contrebalancés par de très nombreux avantages : meilleur confort, amélioration de la luminosité naturelle, de la qualité de l’air, l’insonorisation ou encore la température en été comme en hiver.