Algérie : SONATRACH prévoit une croissance de 11% de ses exportations d’hydrocarbures en 2016

Monsieur Amine MAZOUZI, PDG du groupe pétrolier public SONATRACH, a annoncé, le 7 décembre 2016, que les exportations d’hydrocarbures de sa compagnie devraient connaître une progression de 11% en 2016. Cette croissance serait liée à une hausse de la production primaire à partir du 2ème semestre de la même année. En effet, le rythme de production de pétrole brut est passé à 1,135 M barils/jour en novembre 2016 contre 1,056 M barils/jour au 1er semestre et 1,051 M barils/jour en 2015. En outre, la capacité de production globale (gaz et pétrole) du groupe est revenue au niveau de 200 M Tep/an depuis octobre 2016. M. MAZOUZI compte la porter à 207 M Tep/an en décembre 2016. Le volume des exportations de gaz naturel a augmenté de 25% au cours des 10 premiers mois de l’année 2016 en comparaison avec la même période de l’année précédente.

Brèves

Angola - Les recettes fiscales angolaises au plus haut depuis octobre 2015

01/03/2017

Selon les données du rapport mensuel du Ministère des Finances angolais sur les recettes fiscales, ces dernières ont atteint plus de 950 M USD en janvier 2017. La hausse des prix du pétrole, observée à la fin de l’année 2016 suite à la conclusion de l’accord de réduction de la production des membres de l’OPEP (dont l’Angola fait partie), ainsi que la hausse de la production entre décembre 2016 et janvier 2017 (+3,3%) en sont les principales causes. L’Angola a en effet exporté en janvier 2017 pour un prix moyen de 51 USD le baril, contre 44,2 USD en moyenne en décembre. L’exportation de pétrole a de fait fourni les deux tiers des recettes fiscales de l’Etat angolais lors du premier mois de l’année 2017. Sur les 16 derniers mois (octobre 2015), jamais les recettes pétrolières n’avaient été aussi élevées. Pour rappel, l’Angola s’est engagé à réduire sa production de 78 000 barils pour l’année 2017, ce qui revient à un plafond de production quotidienne de 1 673 000 barils, selon la Sonangol.

Brèves

Kazakhstan - Production du gisement de Kashagan en 2017 : 8 millions de tonnes de pétrole et 4,5 milliards de mètres cubes de gaz en 2017.

04/01/2018

Au mois d’octobre 2017 le champ de Kashagan avait produit 6,8 millions de tonnes de pétrole brut et 4 milliards de mètres cubes de gaz depuis son lancement en septembre 2016, a déclaré le vice-ministre de l'Energie Makhambet Dosmukhambetov. «Actuellement, le champ produit 200 000 barils de pétrole par jour, après l'optimisation du processus d'injection de gaz corrosif, la production de pétrole atteindra 370 000 barils par jour, la production attendue pour l'année en cours étant de 8 millions de tonnes et 4,5 milliards mètres cubes de gaz », a-t-il déclaré lors de la 25ème conférence internationale KIOGE Oil and Gas 2017 à Almaty. Le projet d'expansion de production implique la construction d'un compresseur d'injection supplémentaire et la modernisation des compresseurs existants, a déclaré Monsieur Dosmukhambetov. "Le projet nous permettra d'augmenter la production de pétrole de 370 000 à 450 000 barils par jour en 2024-2030", a-t-il déclaré. North Cascian Operating Company (NCOC), l'exploitant du projet Kashagan, a déclaré à la fin de septembre 2017 que le champ a produit six millions de tonnes de pétrole brut depuis le 28 septembre 2016. La production de pétrole du Kazakhstan en 2017 est estimée à 85,5 millions de tonnes. Pour plus d’informations, contacter Zauresh MUSSAYEVA :(zauresh.mussayeva@businessfrance.fr).

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Nigéria - Augmentation de la production pétrolière : 81 000 barils par jour en janvier 2022

11/02/2022

La production de pétrole du pays est passée à 1,398 million de barils par jour en janvier cette année ; ce qui indique une croissance de 81 000 barils par jour par rapport aux 1,317 million de barils par jour enregistrés en décembre 2021, selon les données obtenues de l'OPEP. L'OPEP a déclaré : "Les prix du brut ont été soutenus par de solides fondamentaux du marché mondial du pétrole dans un contexte de dissipation des craintes concernant l'impact de la variante Covid-19 Omicron et des risques géopolitiques, qui ont soulevé des inquiétudes quant à l'approvisionnement en pétrole à court terme".