Pour les produits concernés destinés à être mis en vente sur le marché tunisien, les importateurs en Tunisie doivent désormais présenter à l’appui de leur demande de domiciliation de titre de Commerce Extérieur une facture visée par le service public compétent (ministère du Commerce, ministère de l’Industrie ou l’Instance nationale de la Sécurité sanitaire des Produits alimentaires). Pour obtenir ce visa, l’importateur doit présenter un dossier d’importation avec une liste de documents donnés. Des exemptions sont prévues. Il s’agit principalement des opérations suivantes : - Importations pour le compte d’organismes étatiques ou publics ; - Importations de matières premières et produits semi-finis pour le secteur industriel et de l’artisanat ; - Importations de pièces de rechange.

La protection de la propriété intellectuelle (brevets, marques, dessins et modèles et droit d’auteur) est un enjeu majeur pour le développement d’une entreprise à l’international. Vous pouvez retrouver toutes les informations pour la Tunisie dans ce guide publié par l’INPI.

Une délégation tunisienne de haut niveau s’est rendue en Égypte en septembre pour discuter des énergies renouvelables. Ayman Heiba, directeur exécutif de l'Association égyptienne pour le développement de l'énergie (SEDA), a précisé que l'association a rencontré une délégation tunisienne d'hommes d'affaires et d'investisseurs dans les domaines des énergies nouvelles et renouvelables pour discuter de la coopération, des investissements et de l'échange d'expériences dans des projets utilisant l'énergie solaire. Il s'agit de mettre en œuvre des systèmes d'énergie solaire comme source d'électricité afin de s'appuyer sur une énergie propre pour répondre à une partie des besoins en électricité du pays. Elle vise également à réduire les émissions et à préserver l'environnement. L'énergie solaire est disponible tout au long de l'année en Égypte et contribue à réduire la consommation de combustibles traditionnels, à protéger l'environnement et à offrir des opportunités de travail dans la fabrication locale.

Selon le président directeur-général du Centre de promotion des exportations (CEPEX), Mourad Ben Hassine, la promotion des investissements tunisiens sur le marché ivoirien portera sur 5 secteurs clés : l'agriculture, l'industrie, le bâtiment et travaux publics (BTP), la santé et le transport terrestre. La Côte d'Ivoire est au rang de partenaire stratégique et 1er client de la Tunisie en Afrique subsaharienne et 4e client sur tout le continent après l'Algérie, la Libye et le Maroc. Selon des statistiques du CEPEX, sur toute l'année 2021, les exportations tunisiennes vers la Côte d'Ivoire ont enregistré une progression de 61 %, soit 240 M TND (environ 74,1 M USD).

En 2012, dès son lancement, EFE-Tunisie a appuyé des milliers de jeunes Tunisiens pour acquérir des compétences techniques et comportementales nécessaires afin de trouver un emploi ou agrandir leurs projets. La fondation "Education for Employment", EFE-Tunisie a tenu une cérémonie pour la célébration de son 10e anniversaire et l'achèvement réussi de son programme "Appui à la création d'emplois des jeunes Tunisiens issus des communautés marginalisées", financé par l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Tunis. Dans ce cadre, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Nasreddine Nsibi, a mentionné qu'"aujourd'hui, nous parlons de l'éducation pour l'emploi. C'est une initiative qui prend les jeunes, les forme d'une manière ciblée pour être engagés par une entreprise".

Le fabricant turc de véhicules terrestres, Otokar, a livré un véhicule de transport public à la Tunisie, sa 400e livraison de ce type, a indiqué la société dans un communiqué. Otokar exporte des véhicules dans plus de 50 pays du monde, de l'Espagne à l'Italie en passant par l'Allemagne, la France et la Belgique. La dernière livraison à arriver à Tunis - où la société turque est le 1er choix des opérateurs de bus et de tourisme en matière de transport interurbain et de services touristiques - est un véhicule Sultan, connu sous le nom de Navigo à l'étranger.

L'actualité des projets d'aide au développement

La France et la Tunisie entretiennent des relations exceptionnelles sur tous les plans. Les liens historiques et humains qui lient les deux Nations forment le socle d’un partenariat dynamique, au cœur de l’espace méditerranéen. Avec 1400 filiales employant près de 150 000 personnes, la France est le premier investisseur en Tunisie. Elle est ainsi son premier client : avec 7 Mds EUR d’échanges en 2021, la relation commerciale bénéficie à la Tunisie (1,2 Mds EUR d’excédent), grâce à l’intégration poussée des filiales françaises qui y sont implantées avec les chaînes de valeur européennes. Avec 10% de part de marché, les exportations françaises, qui s’élevaient à 3 Mds EUR en 2021 (+19% en un an) sont également très dynamiques. Ces quelques chiffres montrent l’importance des relations d’affaires et l’appétence des acteurs tunisiens pour le savoir-faire et l’expertise des entrepreneurs français. Destiné principalement aux entreprises françaises, ce guide s’appuie pour l’essentiel sur des analyses de l’environnement des affaires réalisées par le bureau Business France en Tunisie, et sur les témoignages d’entrepreneurs français qui se sont implantés avec succès dans ce pays. Des experts locaux, avocats, comptables, professionnels de l’immobilier ont également été sollicités. Ce guide a donc l’ambition de fournir à l’entrepreneur les outils pour concevoir et affiner sa stratégie d’approche et d’implantation sur ce marché.

Le marché mondial de la franchise poursuit son évolution en 2021 et la France détient le 7e rang en nombre de réseaux et 1ère au niveau européen.

Le ministère tunisien de l'Économie et de la Planification a annoncé que la Tunisie vient de bénéficier d'un accord de financement de la Banque africaine de développement (BAD), pour un montant de 103,95 M EUR (soit environ de 335 M TND) consacré au financement de la 2e phase du "Projet de modernisation des infrastructures routières (PMIR-II)". La 2e phase de ce projet porte sur la réhabilitation de 230,6 kilomètres de routes classées dans les provinces de Siliana (nord-ouest), Kasserine (centre-ouest), Kairouan, Sidi Bouzid (centre) et Gafsa (sud-ouest), en plus de l'aménagement en "2x2" voies d'une route reliant Enfidha (sud-est de Tunis) et Kairouan. L'accord a été signé par le ministre tunisien de l'Économie et de la Planification, Samir Said, et le directeur général du Bureau régional Afrique du Nord de la BAD en Tunisie, Mohamed Al-Azizi, en présence de la ministre tunisienne de l'Équipement et de l'Habitat, Sarah Zafarani.

Le 21 janvier dernier, une Communication de la Commission concernant l’application des règles d’origine transitoires a été publié au Journal officiel de l'Union européenne (JOUE). Ces règles prévoient le cumul diagonal entre les parties contractantes appliquant les règles dans la zone pan-euro-méditerranéenne (PEM). Cette communication prévoie deux tableaux : le premier mets à disposition un aperçu simplifié des possibilités de cumul en date du 1er janvier 2022, et le second fourni la date à partir de laquelle le cumul diagonal devient applicable.

Si vous exportez en répondant à des appels d'offres ou des appels à consultants dans les pays en développement, les marchés financés par la Banque mondiale sont une piste à explorer pour augmenter votre volant d'affaires. Cette fiche pratique donne les chiffres des engagements du Groupe de la Banque mondiale sur l'exercice 2021, fait le bilan de ses financements contre la Covid-19, donne des exemples de projets approuvés dans l'année et surtout les documents essentiels qui vous permettront d'identifier et de suivre les projets, puis les marchés qui s'en suivent.

Les spiritueux français représentent 4,9 Mds EUR d'exportations en 2020. La France est le 2e exportateur de spiritueux au monde après le Royaume-Uni (porté par ses whiskies). Le Cognac reste le principal moteur des exportations avec 69 % des parts de marché des spiritueux français en valeur. Après 5 ans de croissance, les exportations de spiritueux depuis la France sont en diminution en 2020, essentiellement du fait de la crise liée au Covid-19. La consommation globale de spiritueux s'est également retrouvée impactée sur la plupart des pays consommateurs du fait de la fermeture des cafés, hôtels, restaurants et discothèques. Mais d'autres produits tels que le Gin, la Vodka et le Rhum sont particulièrement dynamiques et connaissent des progressions intéressantes depuis quelques années.

Depuis 2015, la Tunisie a adopté une nouvelle vision énergétique ayant comme objectif de sécuriser et diversifier l’approvisionnement du pays, d’accélérer les programmes d’efficacité énergétique en intégrant les EnR dans le mix énergétique. Cette volonté d’accélérer la transition vers les énergies renouvelables s’est aussi manifestée par la mise en place d’un programme spécifique aux bâtiments publics, qui seront désormais équipés d’installations solaires photovoltaïques et thermiques. Les autorités tunisiennes entendent par ailleurs développer la production d’EnR offshore. À ce titre un démonstrateur photovoltaïque flottant est en cours de mise en place sur le Lac de Tunis pour le compte de la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG). Cette dernière souhaite par ailleurs lancer un autre démonstrateur éolien offshore.

Depuis la révolution, la Tunisie a entamé une profonde réforme du système institutionnel chargé de la gestion de l’environnement en renforçant la capacité des ministères, en associant davantage le secteur privé et en mettant en place un système de coordination et de suivi reposant sur le ministère des Affaires locales et de l’Environnement et ses structures de tutelle, à savoir : l'ONAS, l'ANPE et l'APAL. Avec le concours des bailleurs de fonds internationaux, le pays consacre en moyenne 500 M EUR par an à sa politique environnementale.

La Tunisie est consciente des risques et menaces qui pèsent sur le numérique. Elle est classée 76e au Global Cybersecurity Index et 6e sur la liste mondiale des pays les plus menacés par les cyberattaques visant les smartphones. La Stratégie nationale cybersécurité et le projet de loi organique sur la protection des données personnelles devraient renforcer la volonté des entreprises tunisiennes et de l’Etat à se protéger des attaques cybernétiques.

Avec 12,8 % du budget de l’État tunisien consacré à l’éducation, le secteur « éducation numérique et formation professionnelle » est considéré comme un secteur porteur et prioritaire. La crise sanitaire a accentué le besoin en éducation numérique (e-learning, ressources en ligne). Avec un taux de chômage élevé de 17,8 % au premier semestre 2021, la Tunisie cherche à accroître le taux d’insertion sur le marché du travail en proposant des formations professionnelles.