Dans le cadre du Fonds pour les bus à zéro émission (Zero Emission Bus Challenge, ScotZEB), le gouvernement écossais a attribué 74 millions d’euros à de petits opérateurs de bus et des fournisseurs de service ruraux pour accélérer l’adoption de véhicules non-polluants. Il s’agit du plus grand investissement réalisé en Ecosse pour décarboner le transport par bus.

Ces financements serviront au remplacement de 276 vieux bus diesel par des bus électriques sur batteries, ainsi qu’au déploiement des infrastructures de charge nécessaires. Plus de 130 de ces nouveaux bus seront construits en Ecosse, à Falkirk, par le constructeur Alexander Dennis (ADL).

ADL a par ailleurs annoncé sa volonté de créer un Centre d’excellence dédié au développement, aux essais et à la production de bus zéro émission. Ce centre fera partie d’un cluster public consacré aux technologies de transport sans émissions de gaz à effet de serre, en collaboration avec d’autres partenaires industriels. 

Selon le premier conseiller de la municipalité de Falkirk, ce projet pourrait attirer près de 1,2 milliard d’euros d’investissements privés et générer la création de plus de 2 000 emplois.

L’Ecosse fait déjà figure d’exemple au Royaume-Uni, avec notamment la première flotte de bus à deux étages à hydrogène mise en service à Aberdeen, sur la côte est. L’environnement local est particulièrement propice à ce type de propulsion, la ville accueillant un hub hydrogène comprenant la production d’hydrogène à partir d’énergie éolienne offshore, sa distribution et son utilisation, notamment via les transports en communs.

Auteur : Anne-Laure Chelius, Business France Londres