Le marché mondial de la franchise poursuit son évolution en 2021 et la France détient le 7e rang en nombre de réseaux et 1ère au niveau européen.

Les spiritueux français représentent 4,9 Mds EUR d'exportations en 2020. La France est le 2e exportateur de spiritueux au monde après le Royaume-Uni (porté par ses whiskies). Le Cognac reste le principal moteur des exportations avec 69 % des parts de marché des spiritueux français en valeur. Après 5 ans de croissance, les exportations de spiritueux depuis la France sont en diminution en 2020, essentiellement du fait de la crise liée au Covid-19. La consommation globale de spiritueux s'est également retrouvée impactée sur la plupart des pays consommateurs du fait de la fermeture des cafés, hôtels, restaurants et discothèques. Mais d'autres produits tels que le Gin, la Vodka et le Rhum sont particulièrement dynamiques et connaissent des progressions intéressantes depuis quelques années.

Lors de la visite d'E. Jahangiri, 1er vice-président iranien, à Damas le 28 janvier dernier, les 2 pays ont signé 11 accords de coopération (MOUs). 2 portent sur le secteur ferroviaire. La remise en état des ports syriens de Tartous et de Lattaquié, ainsi que la construction d'une centrale de 540 MW sont aussi au programme.

L’agriculture est un secteur vital pour le peuple iranien : l’Iran est un grand pays agricole où le secteur produit 11 % du PIB et emploie 20 % de la force de travail. La Banque islamique de développement concentre justement son aide au pays à l’agriculture, à la sécurité alimentaire et au développement rural. 9 millions d’hectares de terre sont actuellement irrigués et Téhéran a demandé l’aide de la Banque pour amener l’eau sur 200 000 hectares supplémentaires avant la fin de l’année, ce qui a impliqué la construction de plusieurs grands barrages dont ceux d’Amydogmoosh et de Bar. La BIsD a aussi financé deux silos d’Etat d’une capacité de stockage de 50 000 t de blé dans les villes d’Orumiyeh et de Bijar. La BIsD est actuellement une des rares agences de développement qui continue à aider l’Iran, avec le Japon.

Le volume d'attribution de contrats dans les pays du Proche et du Moyen Orient (GCC, Iran, Irak, Jordanie, Liban, Syrie, Yemen et Egypte) a enregistré son plus mauvais mois en décembre 2018. Les 3,8 Mds USD marquent un recul de 49 % par rapport à novembre, mais surtout de 67 % par rapport à décembre 2017. L'année 2018 n'a pas été bonne, mais les analystes prévoient une année 2019 plus riche, notamment en signatures de mégaprojets. Avec l'attribution du marché du pont suspendu d'Obhur du programme de transports urbains de Djeddah, 30 Mds USD; le projet de développement urbain et minier du Triangle d'or égyptien, 29 Mds USD en avril; enfin, dans les Emirats la mise en développement en septembre des gisements de gaz acide d'Hail et de Ghasha de 13,5 Mds USD, et des lots de la 2ème tranche de la voie ferrée Etihad.

Le Brésil pourrait exporter environ 100 000 têtes de bétail sur le marché iranien chaque année, avec la perspective d'une expansion à moyen terme. La reconnaissance du statut du pays est décisive pour l'ouverture du marché iranien, selon Guilherme Marques, directeur du Département de la santé animale (DSA) du Ministère brésilien de l'agriculture, de l'élevage et de l'approvisionnement (Map). Les négociations entre la DSA et son homologue iranien se poursuivent depuis fin 2014. Selon le Map, "les prochains pays susceptibles d’acheter du bétail au Brésil sont la Thaïlande et l'Indonésie. " En 2017, les exportations brésiliennes de bovins vivants ont représenté plus de 276 M USD. En juillet 2018, elles s’élèvent déjà à 301 M USD.

L’Iran a récemment décidé d’interdire l’importation de plus de 1 000 produits, afin d’en encourager la production locale. Les catégories de produits touchées par ces restrictions sont certains produits alimentaires et d’habillement, une liste fixe d’articles d’hygiène, des pierres précieuses tels que les rubis, les saphirs et les émeraudes, ainsi que certains meubles.

Orchestrée par le comité technique TC 176 de l’ISO (Organisation internationale de normalisation), dans lequel AFNOR représentait la France, la norme ISO 9004 a été révisée. Cette norme donne des lignes directrices pour déployer un management de la qualité en vue d’obtenir des performances durables dans l’organisation. La révision a débouché sur un texte publié en avril 2018, disponible dans la collection AFNOR.

L’Iran a perdu 21 millions de volailles en raison de cas de grippe aviaire hautement pathogène depuis le début de l’année iranienne, qui a commencé le 21 mars 2017, selon le directeur de l’Organisation Vétérinaire de l’Iran. Cela a pour conséquence une hausse importante des prix des œufs et des protestations dans les rues. La grippe aviaire a été confirmée sur 421 sites différents, dont des fermes d’élevage commerciales, des abattoirs et des usines de transformation dans tout le pays. La plupart des cas ont été enregistrés dans les provinces d’Ispahan, de Guma et de Yazd. Bien que la nouvelle vague de grippe aviaire n’ait pas eu d’impact sur la production de viande de volaille jusqu’à présent, il s’agit d’un véritable défi pour la production d’œufs, puisque 73% des volailles abattues pour raison de grippe aviaire étaient des poules pondeuses. L’Iran a donc perdu presque 30% de ses poules pondeuses au cours des 12 derniers mois, sur une population de 53 millions de poules pondeuses environ (estimation début 2017). Depuis mai 2017, le prix des œufs a augmenté de manière significative. Depuis le début de l’année 2018, le prix d’un pack de 30 œufs est passé dans le circuit de détail de 126 000 IRR (2,7 USD) à 160 000 IRR (3,5 USD). Cela correspond à une hausse de 35% en comparaison des prix enregistrés début 2017. D’après les protestataires, le prix des œufs aurait augmenté de 50 à 200% selon les provinces. L’Iran consomme presque 16 milliards d’œufs par an, soit 198 œufs par personne. Plus d’informations dans la Lettre de Veille Internationale viandes et produits transformés de mai 2018

La Commission du Codex Alimentarius (CCA) a publié son rapport complet de la 50ème session de la réunion du Comité du Codex sur les additifs alimentaires (CCFA). Ce rapport décrit les modifications proposées pour adoption par le CCC concernant les additifs alimentaires. La base de données sur les additifs alimentaires sera mise à jour pour refléter toute norme nouvelle ou révisée lorsqu'elles seront adoptées lors de la réunion annuelle du CCA, qui aura lieu du 2 au 7 juillet 2018.

Alors que l'Iran ne bénéficie toujours pas de financements de la Banque mondiale, l’agence japonaise d’aide bilatérale, la JICA, vient de lui accorder deux dons couvrant : - 1,2 Md JPY pour la fourniture d’équipements pour mesurer la pollution de l’air à Téhéran et apporter de l’assistance technique pour mettre en place des mesures de lutte contre cette nuisance. - 1,5 Md JPY pour la fourniture de matériel médical destinés à l’Hôpital Imam Hussein et à l’Hôpital pour les femmes d’Arash (angiographes, endoscopes, systèmes de chirurgie sous rayons X, scanners, équipements de radiologie mobile…).

Les membres du Cabinet de l’Iran ont réduit les tarifs à l’importation de la viande bovine congelée de 26% à 12%. Cette décision a été communiquée par les Ministres de l’Agriculture, des Industries et de l’Economie. Selon la « Financial Tribune », environ 850 000 tonnes de viande rouge, soit 90% de la demande iranienne, sont produites chaque année en Iran. Les importations s’élèvent à 100 000 tonnes par an. L’Iran importe de la viande bovine principalement en provenance du Brésil et de l’agneau d’Australie, d’Arménie, de Géorgie, du Daghestan, de Mongolie, de Russie, du Kirghizstan et du Kazakhstan.

D’après le Ministre de l’Agriculture iranien, l’Iran produit plus de 2 millions de tonnes de poulets par an, se situant comme un des principaux producteurs de poulet dans le monde. La consommation de poulet par habitant est de l’ordre de 26 – 27 kg/an, alors que la moyenne mondiale s’élève à 13 – 15 kg environ. L’Iran a exporté 16 000 tonnes de viande de poulet pour une valeur de 7,47 millions au cours des 5 mois se terminant le 22 août 2017. Les principales destinations export ont été Hong Kong, l’Irak, le Qatar, le Vietnam, Taïwan et Macao. Selon le directeur de l’Union des Eleveurs de poulet, les exportations ont atteint 50 000 tonnes en 2016, contre 80 000 tonnes en 2015, en raison de l’épidémie de grippe aviaire. Le virus H5N8 a été découvert en novembre 2016 dans 7 provinces du pays mais a été éradiqué quelques mois plus tard.

Avec 3,7 millions de tonnes sur 250 000 ha, l’Iran devrait récolter cette année 9% de plus que l’an dernier. La récolte débute fin août et s’achève fin novembre. La pomme fait partie des produits pour lesquels l’Iran tient à favoriser l’exportation. Sur le premier semestre de l’année iranienne (21 mars au 21 septembre) 41 700 tonnes de pommes ont été exportées vers de nombreuses destinations : EAU, Afghanistan, Inde, Pakistan, Turkménistan, Koweït, Oman, Bahreïn, Chine, Qatar, Russie, USA, Corée du Sud, Suisse, France… La création d’une marque commerciale à l’export est une préoccupation actuelle majeure afin de garantir la qualité du produit.

Près de 16 000 tonnes de » viande de poulet pour 9,62 M USD ont été exportées par l’Iran au cours des 5 mois se terminant le 22 août dernier. Selon l’Administration des Douanes de la République Islamiste d’Iran, les principales destinations du poulet iranien sont : Hong Kong, l’Iraq, le Vietnam, Taïwan et Macao. 50 000 tonnes de poulet ont été exportées par l’Iran au cours de la dernière année fiscale (mars 2016 – 2017), contre 80 000 tonnes au cours de l’année 2015-2016, soit une baisse de 37,5%. La raison de cette chute est l’embargo sur les exportations iraniennes de volaille et d’œufs dû à une épidémie de grippe aviaire. Le virus de la grippe aviaire H5N8 hautement pathogène a été détecté pour la 1ère fois dans 7 provinces du pays en novembre 2016 et a été éradiqué quelques mois plus tard.

Les investisseurs iraniens sont prêts à débuter la transformation de viande dans l'est du Kazakhstan. Le gouverneur de la région, Danial Akhmetov, a rencontré la direction de la société kazako-iranienne "Agro Portal" LLP pour discuter du nouveau projet et commencer sa mise en œuvre dans un proche avenir. Selon le bureau du gouverneur de la région, l'usine sera construite sur le territoire de la zone industrielle "Ondiris" à Semey. Après la mise en service de l'usine, la viande (petit et gros bétail) sera transformée en conserves et saucisses. Toutes les infrastructures nécessaires au site seront mises en place. En outre, selon le programme « Feuille de route des entreprises 2020 », une liaison ferroviaire sera construite, qui sera utilisée par d'autres acteurs travaillant dans la zone industrielle. Les problèmes d’approvisionnement de l’usine en matières premières sont en cours de résolution. D’ici fin d'octobre, il est prévu de conclure un contrat d'investissement et de résoudre toutes les questions liées à l'attribution des terres. Début 2018, le projet doit suivre toutes les procédures d'autorisation.

L'Iran et la Hongrie se sont déclarés prêts à coopérer et à investir dans le développement de la chaîne d'approvisionnement iranienne en viande de poulet. Avec une production annuelle de 2,2 millions de tonnes de viande de poulet, l'Iran figure parmi les sept premiers producteurs mondiaux selon le Ministre adjoint de l'Agriculture pour les productions animales, Hassan Rokni. Compte tenu du marché régional et de la demande des pays voisins, l’Iran veut augmenter sa production pour développer ses exportations. C’est le but de cette coopération et des investissements conjoints avec la Hongrie. Le faible prix de production du poulet en Hongrie est un avantage par rapport à d'autres pays européens et contribue à l'établissement de sociétés multinationales. Le responsable des services vétérinaires hongrois, pour sa part, a déclaré être prêt à signer de nouveaux contrats relatifs au commerce de volaille avec l'Iran, à la recherche génétique et à l'échange de différentes races de dinde. Il a déclaré qu’une entreprise hongroise est actuellement prête à débuter la coopération avec l'Iran. Plus d’informations dans la Lettre de Veille Internationale viandes et produits transformés d’octobre 2017.